Vous en avez probablement entendu parler : dans quelques jours, le film Tamara Drewe va sortir. Le 14 juillet précisément.
Comme souvent, j’ai été abreuvée jusqu’à la lie de communiqués de presse sur le sujet. Assez étonnamment et contrairement à ma pulsion première de rejet pour cause de mode pavlovien avancé, ces communiqués de presse là m’ont rappelé que la bédé attendait sagement dans son coin que je daigne venir à elle.
J’avais tenté de la lire il y a quelques mois, encouragée par la reco plus que chaleureuse d’une collègue. Je l’ouvre, feuillette les premières pages et commencent la lecture. Las : le mix dessins / textes ne me plait pas. Je l’oublie dans un coin.
Jusqu’à ce énième communiqué, donc, sur le sujet.
Je retente. Et curieusement, c’est justement ce mélange entre les ilustrations et les textes qui me séduit… Allez comprendre… !
J’ai également aimé l’intrigue, d’abord anodine et qui se révèle à mesure que l’on avance dans l’histoire. J’ai adoré la tension qui croît à mesure que les personnages évoluent, qu’on comprend mieux qui ils sont, ce qu’ils veulent.
Je ne sais pas si j’irais voir le film… A deux exceptions près (les premiers opus d’Harry Potter et Stupeur et Tremblements), j’ai toujours été déçue par les romans portés à l’écran.
Mais si vous avez l’occasion de lire cette bédé, n’hésitez pas !
Ce que dit la 4ème de couv : Avec son nez refait, ses jambes interminables, ses airs de princesse sexy, son job dans la presse de caniveau, ses aspirations à la célébrité et sa facilité à briser les cœurs, Tamara Drewe est l’Amazone urbaine du XXIe siècle. Son retour à la campagne, dans le village où a vécu sa mère, est un choc pour la petite communauté qui y prospère en paix.
Hommes et femmes, bobos et ruraux, auteur à gros tirage, universitaire frustré, rock star au rancart, fils du pays, teenagers locales gavées de people, tous et toutes sont attirés par Tamara, dont la beauté pyromane, les liaisons dangereuses et les divagations amoureuses éveillent d’obscures passions et provoquent un enchaînement de circonstances aboutissant à une tragédie à la Posy Simmonds, c’est-à-dire à la fois poignante et absurde.
Librement inspiré du roman de Thomas Hardy Loin de la foule déchaînée, un portrait à charge délicieusement cruel et ironique de l’Angleterre d’aujourd’hui.
J’avais beaucoup aimé Gemma Bovery de Posy Simmonds sorti il y a quelques années…
Dans ma wishlist Amazon en VO depuis Noël (mais jusqu’ici toujours passée après d’autres achats BD), je me suis dit en voyant la Bande Annonce du film il y a quelques semaines, qu’il fallait VRAIMENT que je pense à la faire tomber dans mon panier (on voit vraiment le livre tomber dans le panier sur l’appli iphone) … Seul problème je suis à fond sur la série des Paul de Michel Rabagliati en ce moment donc le budget BD est déjà épuisé normalement pour juin voir juillet – Bah allez je viens de faire la manip sur l’appli – reste plus qu’à valider 🙂
Merci du rappel/conseil