Shopping in Florence

Chose promise, chose dûe : un bref récit du shopping made in Italy !

Bon, je préfère vous le dire tout de suite : le titre et l’accroche sont outrageusement mensongers, et pour cause : je n’ai pas vu l’ombre d’une boutique intéressante. Enfin ça, c’est ce que je me dis pour ne pas sombrer dans une déprime sévère !

Le fait est que d’une part, je suis assez gravement fauchée ce mois-ci. Du coup, je limite les dépenses (mon cher banquier, c’est bien la première fois que votre estime pour moi remonte un peu, nan ? Comment ça, « peut mieux faire » ?! Non mais ça c’est la meilleure, je fais des efforts et pffff, rien, que dalle, même pas un micro encouragement… Je suis outrée, OU-TREE !). Toujours est-il que personnellement, je suis ‘achement fière de moi et que donc, je ferme les yeux devant toute boutique digne de ce nom, même si vous imaginez bien que j’y suis fortement encouragée par mon mâââri, qui peut être très persuasif ? ses heures… La vie est une jungle !

La deuxième raison de cette absence quasi totale de shopping, c’est que j’étais constamment entourée d’hommes. D’hommes pour qui le shopping, voyez, c’est pas vraiment une tasse de thé. Du coup, je me suis forcément arrétée dans une ou deux boutiques particulièrement alléchantes – faut pas pousser mémé l? où vous savez quand même, on a bien le droit de faire plaisir au moins ? ses pauvres petits yeux suppliants ! – mais j’ai vite pu constater que le procédé leur plaisait assez moyennement. J’ai donc pris ça comme un signe du destin, comme un geste du dieu Carte Bleue qui m’encourageait dans mes efforts en disposant ça et l? de bons petits soldats prêts ? mettre en péril l’amitié que je leur voue pour ne pas que ma CB se précipite hors de mon porte monnaie de plus en plus lourd de facturettes. Elle est pas belle, la vie ?!

Bilan des courses : deux super jolis éventails tout simple en bois et en tissu ton sur ton. L’un et en bois naturel, l’autre rôse pétard, parce que je le vaux bien. Et même que j’ai même pas les méga nerfs que Monop’ fasse les mêmes pour pas cher, les miens, ils sont florentins, d’abord. On est snob où on ne l’est pas, vous en conviendrez !

Cela étant, je ne pouvais pas vous laisser repartir comme ça sans autre forme de procès, et j’ai pu immortaliser une tendance lourde et émergante que vous semblez apprécier autant que moi. Les filles, et vous les hommes, je vous le dis c’est mal barré : les crocs sont en passe d’envahir l’Europe, la preuve en images !

On est mal !