Less is more. Le cas de la robe longue

L’autre jour, je suis passée à la vente privée Roseanna, et j’ai trouvé la plus jolie robe de la terre : imprimé magique (le même que sur cette pièce), longue, fendue devant juste ce qu’il faut pour être graou mais pas trop, petites bretelles et matières à tomber. Des coeurs dans les yeux malgré un prix parfaitement inavouable – oui, même en vente privée – je l’essaye. « C’est la dernière pièce » qu’elle me lance, l’étudiante moyennement aimable mais fort jolie (y dit qu’y voit pas l’rapport) qui tient l’échoppe. Et là, le drame : ça coince. Oh, pas beaucoup (je vous vois venir, mauvaises langues !), mais assez pour me faire renoncer à ma douce, ma précieuse robe.

J’envisage de la prendre quand même, d’acheter un pan de tissu noir et de demander à mon retoucheur magique de réaliser l’impossible, avant de réaliser, justement, que c’est impossible. C’est le coeur gros que je quitte les lieux (n’ayons pas peur des mots).

Ne m’avouant pas vaincue pour autant, j’envoie un mail rudement sympathique à la team Roseanna, histoire de savoir où donc je pourrais dégoter ma merveille, s’il en reste et tout le tintouin. Et j’attends. Un jour, une semaine, un mois, la réponse n’arrive pas. Je relance, en vain. Quand je comprends qu’elle n’arrivera jamais et après qu’on me l’eut confirmé sur Twitter qu’elle n’arriverait jamais, cette réponse, je décide de trouver un plan B. En trois clics, il s’offre à moi. En soldes de surcroit.

Moralité : less is more – le mieux est l’ennemi du bien, pour ceux qui ne parleraient pas espagnol (lol) (moi non plus je ne vois pas le rapport !).

Robe Anna Studio sur Place des Tendances // Chaussures Mellow Yellow sur Sarenza (déjà vues ici) // Bracelet Gas Bijoux (déjà vu là) // Faux tatouages Bernard Forever // Bagues Mademoiselle Pierre, JEM x Deedee // Gaston Emmanuelle Esther