Polina, de Bastien Vivès

Effet Angoulême ou non, j’ai eu une soudaine envie de me plonger dans quelque bédé. Voire même, quelques bédés. Un tour à ma librairie préférée la semaine dernière eh hop, 70 euros plus tard (mais c’est de la culture, ça ne compte pas comme dépense) (mais bien-sûr…), j’étais pourvu de quatre spécimens fort alléchants.

A commencer par ce Polina, donc. Assez stupidement, je n’avais pas fait la relation avec Le goût du chlore que j’ai lu il y a quelques mois (et pas chroniqué ici, que m’arrive-t-il ?!). Et que j’avais beaucoup aimé.

Polina est bien plus loquace que Le goût du Chlore. Plus dense aussi, en terme de scenario. On y découvre le quotidien d’une jeune apprentie danseuse, Polina Oulinov. Une histoire directement inspirée par Polina Semionova, une étoile russe née en 1984.

La grâce, mais aussi l’âpreté du milieu de la danse, la relation maître-élève, les premiers sentiments amoureux : tout y est. Et l’on suit Polina de son entrée au Conservatoire jusqu’à son couronnement en tant que danseuse avec délectation, tant grâce au scénario qu’aux illustrations qui le servent superbement.

Pour la petite histoire, il faut savoir que Bastien Vivès est né… en 1984, lui aussi. La claque, hein ?

La bonne nouvelle, c’est qu’il me reste encore à découvrir Amitié étroite, Dans mes yeux, Hollywood Jan, Elle(s), La boucherie et Les Melons de la Colère (dans un autre genre pour ce dernier puisque ce recueil est publié aux éditions Bd Cul) pour finir mon tour de Vivès, si je puis dire !

Ce que dit la 4ème de couv’ : avec ce portrait subtil d’une jeune danseuse sous la férule de son professeur, Bastien Vivès, l’un des auteurs les plus brillants de la BD, traduit à merveille la richesse du sentiment amoureux et les états d’âme de ses personnages.