Bob books rock !

Il y a quelques semaines, j’ai voulu, enfin !, m’atteler au tri des très nombreuses photos que je prends régulièrement et qui ne sortent jamais, ou presque, de mon disque dur.

En apparence, il s’agit d’une tâche relativement anodine : choisir les photos, choisir le livre qui leur servira d’écrin, les disposer sur les pages, cliquer, payer, envoyer et zou galinette.

Tu parles !

Sur cet album qui rassemble l’intégralité de mon année 2008, j’ai passé au bas mot une vingtaine d’heures. 20 HEURES, j’insiste !

D’abord, il a fallu choisir les photos. Puis, les renommer, rapport qu’évidemment, tous les fichiers n’ont pas la même nomenclature. Ainsi, on trouve pèle-mêle du CIM4512 et du P0024546 qui côtoient allégrement du IMG_5241. Si c’est grave ? Un peu ! Comment voulez-vous que tout ce petit monde adopte un ordre cohérent si AUCUN fichier ne répond à la même norme ! Oui, j’aurais pu tout simplement faire un tri « par date », mais évidemment et pour de raisons obscures, ce tri n’a pas fonctionné.

Il m’a donc fallu renommer une à une les 327 photos que je voulais faire figurer dans mon bouquin. Et ce n’était que le début d’une longue, longue mission de l’extrême. Car après la sélection et le renommage des fichiers vient l’essentiel : le choix du livre photo.

Je dois vous avouer que je suis un brin tatillonne en matière de papeterie. J’aime les papiers épais, souples et veloutés. J’aime les couvertures souples, qui permettent de tourner les pages facilement. Je n’aime pas les sur-couvertures, qui glissent et se froissent. J’aime les spirales, a priori. Et j’aime les formats carrés.

En d’autres termes, j’aime l’idée que mon livre photo puisse vivre, se feuilleter sans s’abimer, se coucher sur une table ou s’insérer dans une bibliothèque, sans que les photos pâtissent d’une impression médiocre.

Comment ça, je suis chiante ?!

Je suis donc partie dans cette quête que je n’aurais jamais pensé aussi compliquée.

D’abord, les plus évidents :

? Photo Services ? Cher, pas assez de pagination, couvertures moches et impression des photos médiocre.

? Kodak Gallery ? Pas de bol, c’est fini.

? Photobox ? Moui, j’ai fait un test cet été et bof. Même s’il paraît que j’ai pris le plus nul et que conséquemment, c’est de ma faute si je n’aime pas le résultat. Et je ne suis pas sûre qu’on puisse dépasser les 100 pages, ce qui ne convenait pas au regard du volume de photos que je voulais intégrer.

? La Fnac, dont j’apprécie la qualité des tirages ? Le logiciel, à télécharger en local (bof) est lourdingue. Et, surtout, il a planté alors que j’avais passé six VRAIES heures à agencer tout mon petit monde. J’en aurais pleuré de rage.

J’ai donc twitté, à la recherche du livre photo idéal. On m’a déconseillé iPhoto/Apple parce que très cher. Et on m’a recommandé Blurb et Bob Books.

? Blurb : logiciel en local (j’aime paaaas). Que j’ai trouvé compliqué à utiliser. Et de mémoire, il me semble qu’on ne pouvait pas dépasser les 80 pages.

? Bob Books ? Oui, OUIIIII, c’est lui qui est sorti vainqueur, haut la main !, de cette quête de l’impossible. Non, le livre n’est pas carré, ce format n’est pas proposé. Ce qui n’a pas manqué de me faire tiquer de prime abord. Mais le logiciel (en local !) est supersimple à utiliser : en 2h à peine, mes 327 photos étaient réparties sur 114 pages… que j’aurais pu faire monter jusqu’à 150 pages sans aucun problème.

Trois formats proposés. J’ai choisi un A4.

Les options de personnalisation sont simples mais efficaces.

Cerise sur le gâteau : lorsqu’on importe ses photos, elles sont automatiquement mises en page par le logiciel. Et pas n’importe comment, comme j’ai pu le voir maintes fois ailleurs.

J’ai pris un réel plaisir à agencer les photos, les nommer en deux clics et puis c’est marre.

10 jours et 70€ plus tard, je recevais un vrai bel objet : mon livre photo est un vrai petit livre d’une qualité irréprochable. La couverture est parfaite : souple mais résistante à la fois (même si mini bémol, elle est arrivée légèrement écornée par son voyage from Great Britain). Le papier est épais comme il faut, le grain du tirage photo irréprochable.

Si j’ai merdé sur quelques mises en page,  je suis globalement amoureuse du résultat.

Ah ça pour sûr, ma quête n’aura pas été vaine… raison pour laquelle je voulais la partager avec vous : si d’aventure mes péripéties trépidantes et truculentes peuvent vous éviter les même déboires, j’en serais fort aise !