26Juil

Un cahier de vacances pour adultes : je le veux !

Aaaah, le cahier de vacances !

Qui n’a jamais connu les joies des heures passées ? colorier, additionner, épeler, cogiter, déduire et tant d’autres réjouissances ?

Le cahier de vacances, c’est une de mes quelques Madeleines de Proust ? moi. Son nom évoque pour moi les grandes vacances…

Jusque-l? , vous me suivez, voire, vous êtes impressionnés par ma perspicacité hors norme. Je sais je sais, je m’épate moi même !

Mais le cahier de vacances, c’est aussi… les départs super stressants de notre maison, les 8 longues heures de route qui nous séparaient de la maisonnette que mes parents louaient quelques jours ? Garéoult, non loin de Brignoles, le kss kss envoûtant des cigales, la piscine qui nous tendait les bras, la chaleur, parfois accablante mais toujours synonyme de farniente, les coups de soleil, les engeulades avec ma petite soeur qu’il fallait que je surveille dans cette même piscine because elle était petite, j’étais l’ainée et je devais veiller sur elle, la délicieuse odeur des champs de lavande qui entouraient la maison, mon autre soeur et mon frère qui étaient noirs en deux jours alors que je me parais difficilement d’un léger hâle dans le même temps, ? se demander si le facteur n’était pas passé par l? quelques années auparavant !, les salades de tomates olivettes au goût ? nul autre pareil, les champs cramés qui s’étendaient ? perte de vue autour de la maison, après les champs de lavande, les graviers qui crissaient sous nos pieds ? l’entrée de la maison, cette douce torpeur qui caractérisait nos journées, les oliviers qui bordaient la terrasse et nous procuraient une ombre salvatrice, le vieil évier dans un coin de la terrasse où nous rincions nos maillots de bain, les petits scorpions qui se cachaient dans les interstices des fenêtres et qui me terrorisaient, les pièces de théatre qu’on montait avec mes frère et soeurs, les tours de magie de mon grand-père un été où il était avec nous, le tour de France que mon père regardait sans grande conviction mais qui lui donnait certainement un alibi pour siroter un grand verre de menthe fraiche ? l’ombre, les tongs noires et arc-en-ciel, trop la classe internationale !, l’odeur de la crème solaire, les Tee-shirts que je gardais souvent pour me baigner sans brûler, les lectures de vacances, les virées au village qui fleurait bon la provence, les petits sachets de lavande qu’on cousait tout l’été et qu’on mettait dans nos penderies ? la rentrée, la petite papeterie du village où j’adorais flâner, et tellement, tellement d’autres choses encore…

Et les cahiers de vacances dans tout ça ? On les sortait les premiers jours et évidemment, on avait tôt fait de les oublier l’air de rien, ce qui ne manquait pas de faire sourire nos parents. Oh, ils n’étaient pas dupes, mais je crois bien que la perspective de se battre pour nous enjoindre ? remplir nos cahiers ne devaient pas les réjouir outre mesure…!

Comme cette année, les vacances, ce sera sans moi, j’hésite grandement ? me procurer ce cahier de vacances pour adultes… Qui sait, s’il apporte un coin de provence dans mon salon parisien, ça vaut le coup, non ?!

Et vous, vous étiez cahier de vacances or not cahier de vacances ?

Commentaires

Prem’s !
Yo c’est la premi?®re fois que je joue ? ce jeu d?©bile 😉

Related posts

Commentaires

Laisser un commentaire Annuler la réponse

deedeeparis