Bon, il faut que je vous avoue un truc : je crois que je n’ai pas compris ce livre. Enfin je crois… J’en suis sûre, même.
Tout avait pourtant bien commencé. L’histoire, celle d’un musulman de 40 ans pris entre deux cultures et en quête d’un sens ? sa vie, m’intriguait hautement. J’étais dubitative, craignant que le sujet ne donne lieu ? étalage vulgaire, facile et clinquant de lieux communs et de clichés qu’il eut été facile de sortir sur le thème « un musulman en quête d’identité aujourd’hui en France », si vous voyez ce que je veux dire. Les première pages, voire, les 3/4 du livre, m’ont nonosbtant donné tort.
Ce livre est drôle. Ce livre est poignant. Ce livre est juste. Ce livre est intriguant. J’adore ce livre. Jusqu’aux trois quart, donc. L? , ça part en sucette complet, je n’ai plus rien compris, ou si peu. Le type devient ? moitié schyzo, enfin je crois -et donc, si vous me suivez, je suis peut être tout a fait ? côté de la plaque – et le livre se termine sur une espèce d’allégorie dont je n’ai pas saisi un traître mot ni, pour cause, une traître idée.
Evidemment, je me suis sentie super conne. J’ai donc lu, relu et re-relu quasiment in petto ces dernières pages. Rien. Que dalle. Macache.
Certains d’entre vous l’ont-ils lu ? Parce que si certains d’entre vous l’ont lu et ont qui plus est des pistes d’explication, je suis hautement preneuse, hein. Je suis même prête ? vous passer le bouquin si vous ne l’avez pas lu mais voulez le lire pour savoir si deedee est fondamentalement tellement crevée qu’elle en devient débile et incapable de saisir un sens un tant soit peu élaboré..
Ce que dit la 4ème de couv’ : Mohamed ben Mohamed, 40 ans, HEC, banquier, vit toujours ? Saint-Ouen avec sa mère et son frère. Mais il a pris une décision aussi secrète qu’irrévocable : déménager dans un appartement bourgeois du 7ème arrondissement et en finir avec l’abstinence sous toutes ses formes. Le rêve accompli, il n’en a pourtant pas fini avec sa mère, ni avec ses problèmes sexuels. Car toutes les femmes qu’il rencontre sont non seulement, ? son grand dam, arabes mais se refusent ? lui pour des raisons diverses…
Sous forme de confidence ? un interlocuteur qui prend peu ? peu les traits d’une romancière algérienne, Mohamed, l’ancien expert en religion, éduqué par un grand-père, autorité soufie, déroule une vie faite de mensonges, d’impostures, de désirs floués. Celle d’un fils musulman conditionné ? obéir ? sa mère, ? satisfaire ses souhaits de femme frustrée et surpuissante. Incapable de lui résister, impuissant ? s’affirmer.
»Comme tous les romans de Leïla Marouane, une autopsie implacable de l’univers asphyxié du monde arabe contemporain, et particulièrement algérien : l’homme ligoté par la religion, la famille, la mère, enferré dans une sorte de schizophrénie dont on pressent qu’il ne peut se sortir. Mécanique du récit fatale et parfaite, vigueur de l’écriture, logique intrinsèque sans concessions, on ne ressort pas indemne d’un roman de Leïla Marouane malgré son sens détonant de l’humour et de la dérision. »
Prochaine lecture : Il n’y a pas beaucoup d’étoiles ce soir, de Sylvie Testud. Ce livre me plait pour le moment infiniment !
Je trouve le titre assez drôle donc je finis mon bouquin et je l’achète. Je te tiens au courant.
Dac !
Bonjour,
j’ai lu ce livre par curiosité et j’ai eu exactement le même problème, un très bon livre jusqu’? la dernière partie…J’ai même cru qu’il manquait des pages ! ;o)
Je me sens moins seule… Merci ! A vrai dire, je suis ultra déçue par ce livre que j’ai littéralement dévoré jusqu’? ces fameux 3/4… Bon, attendons, un lecteur va peut être apporter de l’eau ? nos moulins respectifs 😉
C’est sûr, ça ne fait pas rêver et ? 19,50 € le livre, mieux vaut s’acheter une bonne bouteille ? boire entre amis… Ou le dernier Modiano ("Dans le café de la jeunesse perdue" chez Gallimard, seulement 14,50 €)…
Mystérieux ? souhait ce titre, ça donne envie. Merci d’avoir attiré mon attention dessus…
En tout cas le titre est super drôle. Ca titille le lecteur potentiel 🙂
Je te remercie de confirmer mes craintes. Ce livre ne me tentait pas du tout, je vais donc passer mon chemin. Je prends le risque de te recommander un livre (j’espère ne pas faire un flop!): le dernier Pennac, Chagrin d’école. Drôle, touchant et il aborde l’échec scolaire sur un angle assez nouveau et en tant qu’ancienne cancre, totalement libératoire.
Je n’ai lu encore aucun Pennac… Pourtant, je croise souvent ses livres : allez hop, je note !
Merci Deedee pour tes chroniques qui me donnent toujours de nouvelles envies de lecture. Quant ? ce roman de Sylvie Testud, je l’ai adoré, tout comme "Le ciel t’aidera". Bonne lecture!
Merci ? toi pour ton commentaire adorable ! Je ne me souvenais plus que Sylvie Testud avait écrit un autre livre : j’ai presque fini cet opus que j’aime beaucoup.. Je note donc précieusement ta piste !
J’attendais ton avis avant de me jeter ? l’eau avec ce livre. Pas sûre d’avoir envie de le lire maintenant 😉
Au fait, j’ai rangé mes bibliothèques et retrouvé quelques trésors de lectures dont Remains of the Day ("Vestiges d’un jour", je crois) de Kazuo Ishiguro. Si tu ne l’as pas déj? lu, je te le recommande vivement !
Merci pour la piste, je ne connais pas ! 🙂
@fafablabla : je suis d’accord avec toi pour le Pennac. J’étais très contente qu’il obtienne le prix Renaudot. D’ailleurs, j’en ai fait le billet du jour de mon blog.
…ups ,je l´ai acheté recemment a l´IMA a Paris, pendent les vacances… apres j´ai apris que tu êtait en train de le lire, et j´avue que j´attendais tes opinions (il attend a la librarie…)… ains, je crois que maintenant il va attendre un peux plus…;-)
(Non, vraiment je une liste d´atente importante avant.. )
…mince, entre mon franchesculi-andaluz et la complexite du final je crois que je vais rieeeeen comprendre… ;-P
Saludos!!
Au contraire, lis le, tu nous diras ce que tu en penses ! (j’ai définitivement adopté le français :))
Bonjour,
je suis écrivain-amateur. Et je le resterai tant que je ne saurais pas ce que je vaux, et tant que je ne serais pas éditée.
Merci de prendre le temps de me lire (samanthakarmel.canalblog…. et de me faire tous les commentaires imaginables, des plus critiques aux plus sympathiques.
Cordialement, Caroline
Tiens, ça me rappelle quelqu’un… 😉
C’est super frustrant quand on comprend pas la fin d’un livre, on reste sur sa faim …
En français c´est parfait!!
(mois je continue avec la melange… français-espagnol)
…je le lirais et j´essayerais de trouver la lumiere au bout du tunnel…(en quelques semaines!)… d´abord je dois finir le ex-ce-lent… "La double vie de Penelope B."… un autre achat des vacances. 😉 …genial!!
Bonne apres midi!
Fernando
Quoi ????
tu n’as jamais lu Daniel Pennac ???
j’en reste sur le derrière dis donc
nan sérieux, fonce, j’adore son style, drôle, décalé, commence par le début de la saga Malaussène, au bonheur des ogres. Mieux, sur amazon tu trouves tout le coffret (les 6 tomes)
Pas lu celui ci mais celui de Sylvie Testud, oui ! Et j’ai beaucoup aimé. Comme le précédent 😉
QUOI ??? Delphine, tu n’as JAMAIS lu de Pennac ? Dis toi qu’? 10 ans je lisais – que dis je, dévorais – déj? Cabot Caboche et j’en passe !! Ajoute les romans légers, drôles et attendrissants de cet auteur ? ta liste 🙂
Pennac j’adore surout la serie des Monsieur Maulesene. Sinon j’avais commence par Comme un roman et c’est tres bien aussi.Celui que tu presente aujourd’hui dans ton billet me tente bien, je te dirai si je l’achete ce que j’en ai pense.
a priori tu as raison pour l’aspect schizophrénique, après… Je ne l’ai pas lu donc je ne me prononce pas (quel intérêt tu me diras de commenter du coup, mais j’ai remarqué que tu avais moins de com’ que d’hab’…voil? ).
Babillages : en ce qui me concerne, j’ai lu beaucoup de livres de Pennac et je ne vois pas dans tous les commentaires d’autres delphine ! Tu t’adressais ? qui ?
? moi Delphine : c’est aussi mon prénom 😉
ah ok, je comprend mieux maintenant !!
Dis donc Deedee, tu as un très joli prénom 🙂
deedee, y a livre que je te conseille vivement aux éditions Albin Michel: "Café viennois" écrit par Michèle Halberstadt.
C’est noté ! Merci beaucoup 🙂
Merci pour cette piste. Tu m’as malgré tout donné envie de le lire… !
Coucouc Deedee! ça avait l’air pourtant pas mal… Tant pis: J’ai remarqué d’expérience que tes goûts étaient assez proches des miens, donc je m’abstiendrai!
Bonjour Deedee,
J’ai beaucoup aimé ce livre pour ma part. Jusqu’? la fin. Le fait de me sentir piégée, réalisant que tout le livre ? part l’appartement n’est que fantasme a été pour moi jouissif. D’aprüs mon ressenti (et non ma logique), il finit dans un hopital psychiatrique et raconte son histoire ? sa psy. Il y a une mise en abîme assez tordue c’est vrai, entre ses écrits, ses fantasmes, nourris des livres de Loubna.
Ce qui compte, c’est surtout de se dire qu’après des années de chasteté , de rigueur et de dévouement, ce serait un leurre de croire qu’il en sortirait indemne, dans sa luxure.
Je trouve le livre plein de finesse, empreint de réalisme par ses fantasmes délirants (sa famille qui le découvre dans son appartement dans le 6eme, qui ressemble a un taudis. Ce n’est pas dit mais l’ellipse fait tout le travail)
Enfin voil? c’est mon point de vue 🙂
beso !
J’ai fini ce livre hier, et j’en arrive ? la même conclusion : le récit se barre en sucette. J’ai découvert ton site parce que je cherchais des critiques de ce bouquin justement et après avoir épluché les très doctes critiques "littéraires", je tombe sur le tien et pousse un soupir de soulagement…
Merci Amazone 🙂 Et sois la bienvenue ici !
Je l’ai lu en deux jours, je ne voulais pas lâcher ce gars en résilience, j’ai trouvé le titre comme tout le monde drôle, je me suis demandée si c’était une volonté de l’auteur, le lisant, je me suis aperçu que oui, et que ce gars avait passé une année dans son appartement bourgeois ? fantasmer sur des personnages de romans. La fin m’a paru claire, serrée, certes, mais aussi juste que les premières parties : un gars dont les repères éclatent, la peur que sa mère, son idéal féminin, ne ressemble aux femmes qu’ils croisent (les personnages de romans sus-cités). L’idée du double littéraire est géniale. Reste ? savoir si il est vraiment celui de leila marouane, l’auteur. Mais la presse semble bouder ce roman que j’ai trouvé meilleur que certains qui s’inspirent de faits divers (le congélateur des poupées ou Tom est mort).
Bref, moi j’ai adoré et je le conseille pour l’écriture, la construction, les scènes coquines mais jamais vulgaires. A mon avis c’est une pépite de la rentrée.
Comment as tu compris la fin alors ? ça m’intéresse 🙂
Bienvenue ici
Je l’ai lu en deux jours, je ne voulais pas lâcher ce gars en résilience, j’ai trouvé le titre comme tout le monde drôle, je me suis demandée si c’était une volonté de l’auteur, le lisant, je me suis aperçu que oui, et que ce gars avait passé une année dans son appartement bourgeois ? fantasmer sur des personnages de romans. La fin m’a paru claire, serrée, certes, mais aussi juste que les premières parties : un gars dont les repères éclatent, la peur que sa mère, son idéal féminin, ne ressemble aux femmes qu’ils croisent (les personnages de romans sus-cités). L’idée du double littéraire est géniale. Reste ? savoir si il est vraiment celui de leila marouane, l’auteur. Mais la presse semble bouder ce roman que j’ai trouvé meilleur que certains qui s’inspirent de faits divers (le congélateur des poupées ou Tom est mort).
Bref, moi j’ai adoré et je le conseille pour l’écriture, la construction, les scènes coquines mais jamais vulgaires. A mon avis c’est une pépite de la rentrée.
SALUT? TON BLOG EST VACHEMENT BIEN? DEEDEE; CONTINUE? TU NOUS FAIS SOUVENT DE BELLES SUGGESTIONS; mËME SI T4AS PAS SAISI LA FIN DE "l’islamiste" qui ? l’intérieur du texte, tu es une farouche lectrice et que vivent les livres. Merci pour eux et encore bravo.
Pennac est bien, surtout pour les gamins, ? qui il faut absolument faire lire Monsieur Malaussène, presque un classique.
Je suis contente qu’il ait obtenu un prix pour chagrin d’école, qui n’est pourtant pas un roman, mais qui servira de leçon aux profs qui ont tendance ? condamner un élève.
J’ai lu la vie sexuelle d’un islamiste, j’en ai beaucoup appris sur l’islam notamment, et j’ai été emportée par l’écriture réaliste et fantastique ? la fois de ce texte qui m’a fait pensé ? des auteurs importants latino-américain, comme Octavio Paz et Juan Rulfo que je conseille vivement aux internautes.
Bravo Deedee pour ton blog.
Réponse ? Deedee : un texte littéraire n’est pas tenu d’avoir une fin. As-tu lu le Procès de Kafka, par exemple? Ou même de Virginia Woolf ? Pour revenir au texte de marouane, il me semble que le personnage par effectivement en "sucette" vers la fin, ses repères explosent, il ne sait plus qui il est : l’islamiste d’antan ou l’homme dit "moderne" qu’il a voulu devenir. Et sa quête des femmes n’aboutit pas, vu qu’il n’a fait que fantasmer sur des personnages de romans dont l’auteur n’est autre que Loubna qu’il rencontre au tout début de sa "libération" qui est un personnage clé, tout comme l’est le cousin Driss, un vrai islamiste, lui, polygame, mysogine… Il faudra peut-être relire le bouquin et essayer de cerner toutes ses (nombreuses) finesses. Tu me tiens au courant ? A bientôt.
A Deedee concernant la vie sexuelle d’un islamiste ? Paris : Il y a un roman ? l’intérieur du roman qui s’intitule "le sultan de saint-germain" écrit lors par le narrateur lors de ses fantasmes sur les femmes. On s’en aperçoit ? la fin, justement, lorsque sa soeur nettoie son appartement et découvre le manuscrit que le mec croit être Loubna, cette femme en filigrane tout le long du livre et qu’il croit être partout. Et la visite troublante de sa mère, la transformation de celle-ci fait partie des nombreux rêves que fait Mohamed. Encore une fois, je trouve ce texte très cohérent, bien écrit et très cocasse malgré la gravité de ses thèmes : intégration, discriminations, religion, capitalisme, bourgeoisie… tout y est.
En ce moment je lis "ma ligne 13" de Pierre-Louis Basse. Je le conseille aussi vivement que "l’islamiste" pour leur similitude : des livres qui donnent ? réfléchir.
Avis ux internautes et ? toi Deedee.
A bientôt et merci pour ton accueil.
Bonjour Deedee je viens de lire la vie sexuelle d’un islamiste ? paris. je voulais en savoir plus en allant le net et je suis tembé sur ton blog. je suis plutôt d’accord avec ceux qui ont aimé ce livre car moi je l’ai adoré. en effet il n’est pas facile, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. aussi je constate que peut-être n’avons-nous pas lu le même livre : mis ? part le titre, l’auteur et l’éditeur, la quatrième de couverture que tu présentes n’a rien ? voir avec celle que j’ai sur l’exemplaire que j’ai. la mienne dit ceci: Mohamed, 40 ans, banquier, pieux musulman et expert en religion, a pris une décision aussi secrète qu’irrévocable : déménager de Saint-ouen où il vit avec samère pour St-germain-des prés et en finir avec l’abstinence sous toutes ses formes… Avec cette auropsie implacable de l’univers d’un homme entre deux cuktures, ligoté par la religion, la famille et la mère toute-puissante, Leila marouane, l’auteur du châtiment des hypocrites (pris de la société des gens de lettres, prix du roman français ? New york) et la jeune fille et la mère (prix de l’association des écrivains de langue française, prix Jean-claude Izzo), s’affirme comme la romancière la plus originale et la plus inspirée pour dépeindre les inhibitions et les tabous sexuels.
J’aimerais bien que tu m’éclaires sur cette mystérieuse différence.
Merci d’avance.
Salut Deedee
J’ai découvert ton blog grâce au courrier de certains de mes lecteurs, et je suis très flattée d’y découvrir les discussions autour de mon dernier ouvrage, "La vie sexuelle d’un islamiste ? Paris", bien que un peu surprise (comme mes lecteurs) que tu n’aies pas "compris" ou "apprécié" (ton propos en répondant aux internautes n’est pas assez clair l? -dessus) la fin du livre. Peut-être n’ai-je pas assez serré (volontairement ou non) cette dernière partie… Cela dit "aimer" 3/4 d’un roman est une grande victoire pour son auteur. Nous pourrions en débattre sans fin…
Quoi qu’il en soit, merci pour la critique et bravo pour l’efficacité de ton blog : facile d’accès, sobre… je m’en vais de ce pas voir tes autres chroniques.
A bientôt.
Bonjour Leïla,
Oh la la, je suis super flattée que vous soyez passée laisser un message, ? plus forte raison parce que je n’ai pas compris la fin. Oui oui, il s’agit bien d’incompréhension : bien-sûr, Mohamed perd tous ses repères, part en vrille et finit par vraiment lâcher prise avec la réalité, ça, je l’ai bien compris. Mais j’avoue que les dernières pages m’ont laissée sur ma faim, en particulier le tout dernier paragraphe (j’ai horreur de disséquer les lectures comme ça, ça doit être crispant qui plus est lorsque l’on est l’auteur du livre, non ?!).
Il n’en demeure pas moins vrai que j’ai beaucoup aimé ce livre, d’où peut être ma déception sur la fin.
Un grand merci d’être passée par l? , et merci pour vos compliments… ? bientôt avec plaisir 🙂
La fin boucle le livre. Le narrateur continue de s’adresser ? mon double littéraire, Loubna Minbar, qui lui rend visite ? l’hosto. On peut aussi la prendre pour son psy : mille voix, milles visage (dans le texte). Tout ceci n’est qu’une réflexion sur le rôle de l’écrivain : voleur de vies ou sanctuaire ? Minbar désigne un "autel" de mosquée (c’est dans le petit robert).
Sinon j’ai regardé tes autres billets (permets-moi de te tutoyer, c’est plus simple), aussi certains commentaires, c’est bien, c’est animé, en tout cas, le Net sert la culture, et c’est très bien.
Bonne continuation et peut-être ? bientôt sur le Blog des Ecrivains que nous sommes, avec d’autres auteurs, en train de créer.
Je viens de terminer le livre de Leila Marouane (lu en 2 jours !)… et j’ai voulu en savoir plus alors tout bêtement j’ai utilisé mon ami google et heureux hasard, je suis tombée sur ton blog Deedee. J’ai également adoré ce livre… Il m’a parlé… c’est vrai que la fin peut paraitre bizarre mais j’ai pensé comme Mimi qu’il avait fini ? l’hopital psychiatrique… et qu’il parlait ? sa psy ! Mais j’ai fait comme toi, j’ai du me concentrer et foncer les sourcils pour essayer de comprendre !
En tout cas, ce livre m’a donné envie d’en découvrir d’autre de cette même auteure… La jeune fille et la mère sera le prochain sur ma liste ? lire !
Si je peux me permettre de te conseiller un livre… La bâtarde d’Istanbul de Elif Shafak !
Bonjour Latifa
J’ai été touchée par votre lecture et votre critique constructive. En effet c’est un livre dont la fin, aussi compliquée que les thèmes abordés dans ce texte, doit se lire de façon attentive… concentrée. Autant l’écriture des 3/4 porte le lecteur sans le "brutaliser" autant la fin le secoue jusqu’? lui en donner le vertige, ce que j’ai moi-même "vécu" en l’écrivant.
Merci de compulser "La jeune fille et la mère". Et "La bâtarde d’Istamboul" que j’ai lu avec beaucoup de plaisir est une lecture majeure par les temps qui court.
Bienvenue comme lectrice.
Votre auteure.
Leila marouane
Correction : les temps qui "courent"
j’ai lu "la vie sexuelle" et j’ai bien apprécié ce mélange de drôlerie et d’authenticité, l’ esprit lucide et le regard critique.
Une belle souplesse dans l’écriture, je recommande ce livre tonifiant.
Je lirai d’autres romans et je rencontrerai des lecteurs car le livre incite à la réflexion tout en divertissant. Je l’aime car il pose de vraies questions. Et la fin me plaît bien.
grain-de-sel.cultureforum…
Tout comme toi, Rotko, j’ai adoré ce livre et contrairement à Deedee, j’ai tout compris.
Je suis aussi touchée de découvrir le com de Leila Marouane sur ce blog. Je l’avais aperçue à la télé, Esprits libres, de G. Durand, L. M est non seulement géniale, mais elle déborde d’humilité et de sagesse. Je suis en train de lire toute son oeuvre, chacun de ses livres est fort, dur, mais aussi ludique, ce qui allège leur côté obscur.
J’espère qu’elle nous en écrira d’autres et que notre chère Deedee, fortiche en fashion, il faut le reconnaître, saura apprécier.
Bonne année à tous.
Ah, le petit scud de la pseudo intellectuelle qui ne sait pas faire la part des choses entre ‘avis personnel’ et intelligence supposée.
Ma pauvre Marie, saches qu’on peut s’intéresser à la mode ET avoir un cerveau, lire des magazines féminins ET du Baudelaire, aimer les sacs-à-main ET les expos de peinture moderne et post-moderne.
Et aussi lire ce livre sans l’avoir apprécié sans que cela signifie qu’on soit une courge.
C’est bien triste d’avoir un avis aussi pathétiquement péremptoire et étriqué…
"Saches" est un impératif, donc sans "s", comment peux-tu prétendre lire Beaudelaire ? Comment peux-tu te lancer dans des lectures difficiles et te permettre de les "critiquer" sans même connaître le sens d’une critique sinon celui de la littérature… Good fashion ! Les auteurs dont Leila Marouane que tu "lis" sont élégants d’esprit et même d’apparence.
Et en plus, elle insiste.
Toi qui aimes les leçons et qui te plais à croire que tu es détentrice de la Vérité Absolue :
> avis (nom masculin)
Manière de voir, opinion.
Conseil.
Avertissement.
En revanche, donner son avis ne signifie pas manquer de respect à son interlocuteur.
A bon entendeur…
Et si tu as une vie, n’hésite pas à aller la vivre, surtout. Et à engager des croisades qui en valent vraiment la peine…