Voilà, comment dire simplement les choses : AU SECOURS ! Oui, je crois que ça résume bien les choses.
Au secours, parce que je peine à la lecture de ce livre depuis des semaines. Parce que tous les médias, ou presque, encensent cet ouvrage, ce qui me laisse grandement perplexe. Oh bien sûr, je ne nie pas qu’il y a de l’idée, une vraie belle idée : celle d’offrir une rétrospective de l’histoire des télécommunications modernes, du minitel au fameux web 2.0.
Sauf que. Si les chapitres dédiés à l’histoire de Pascal Ertanger, le personnage fictif choisi par Aurélien Bellanger pour incarner Xavier Niel sur le papier, sont prenants, bien ficelés et plutôt intéressants, les grandes pages de théories de l’information sont aussi chiantes que prétentieuses. Et vas-y que j’y vais à grands renforts de mots savants et imbitables. Ce qui aurait pu être passionnant se mue ainsi en une superbe masturbation intellectuelle qui court sur la bagatelle de 500 pages. Notez, je suis peut être concon, hein. Ça n’est pas exclu. Mais lire, relire et re-relire douze fois la même phrase de 20 lignes est un exercice tout, sauf plaisant. Encore un peu et je renouais avec mes cours de Théorisation des Processus de Communication… lolilol.
Ce que dit la 4ème de couv’ : La Théorie de l’information est une épopée économique française. De l’invention du Minitel à l’arrivée des terminaux mobiles, de l’apparition d’Internet au Web 2.0, du triomphe de France Télécom au démantèlement de son monopole, on assistera à l’irruption d’acteurs nouveaux, souvent incontrôlables.
La Théorie de l’information est l’histoire de Pascal Ertanger, le plus brillant d’entre eux. Adolescent solitaire épris d’informatique, il verra son existence basculer au contact de certains artefacts technologiques : éditeur de jeux en BASIC, pornographe amateur, pirate récidiviste et investisseur inspiré, il deviendra l’un des hommes les plus riches du monde.
La Théorie de l’information raconte aussi comment un article scientifique publié en 1948 a révolutionné l’histoire des télécommunications et fait basculer le monde dans une ère nouvelle, baptisée Âge de l’information. Pascal Ertanger s’en voudra le prophète exclusif.
La Théorie de l’information évoque enfin le destin d’une planète devenue un jouet entre les mains d’un milliardaire fou.
Bon hé bien c’est noté, je vais donc passer mon tour pour ce livre. Je n’ai pas le courage littéraire très développé :).
Je ne l’ai pas essayé et je ne l’essayerai donc pas…. tous les livres ne peuvent pas plaire…
http://happyme.skynetblogs.be/
Malheureusement je crois que c’est une marque de fabrique de la collection NRF chez Gallimard. Mon dernier achat a été La Lanterne d’Aristote et idem : de belles idées…mais une lecture très très difficile !
Merci de ta franchise, de ta Non langue de bois, de ne pas te laisser entraîner dans l’idée de masse! Definitivement, je ne me frotterais pas à ce livre!
J’en ai beaucoup entendu parler aussi et j’étais tentée, maintenant moins, beaucoup moins !
Je suis très perplexe également, et je n’ai pas compris non plus le phénomène autour de ce livre.
Ah ben merci Deedee, tu viens de sauver mon mariage 😉 Moi qui pensais offrir ce livre à mon cher et tendre geek, passionné de nouvelles technologies, je vais finalement chercher un autre cadeau !
Je me disais qu’un livre sur sa passion serait un bon moyen de le réconcilier avec la lecture mais si les passages sur la théorie de l’info se résument à des phases de 15 lignes truffées de mots savants inutiles, je vais laisser tomber. Ça lui rappellerait trop nos cours magistraux de quand on avait 20 ans (certes ennuyeux mais qui nous ont permis de nous rencontrer, c’est déjà ça !)
Je passe mon tour merci pour l’info 😉
Ah ben je me sens moins seule ! J’ai acheté ce bouquin il y a 1 mois 1/2 environ…rare que j’achète des bouquins à 25€ je suis plutôt poche à 8€ 🙂 Bref, ça fait autant de temps qu’il est sur ma table de chevet et que j’ai lu 40 pages et que chaque soir, je me trouve un autre truc, un magazine, une appli, un blog, bref, une excuse pour ne pas lire ce bouquin d’un chiant et d’un compliqué….Oui mais j’ai littéralement investi dans cette oeuvre alors il faut que j’aille au bout…déjà que j’ai mis Jane Eyre en stand-by cet été parce qu’en maillot sur la plage j’étais pas trop dans le trip orpheline mal dans sa peau en plein mois d’août à Arcachon…
J’avais déjà choisi l’option je ne lis pas les pages en italique, celles à propos de ses théories INCOMPREHENSIBLES sur …je ne sais même pas quoi…mais ton article va finir par me vacciner. Je vais aller me racheter un bon Douglas Kennedy 🙂
Mais oui voila c’est ça ! Ca fait 2 mois que j’ai le bouquin sur ma table de chevet, 2 mois que je n’avance pas (j’ai dû lire 40 pages), 2 mois que chaque soir, je dégote un magazine, un article web ou autre pour échapper à ce bouquin pompeux et ennuyeux…Cette fois c’est sûr, même si j’ai investi 25€ dans ce bouquin moi l’habituée des poches, tant pis, je m’en vais de ce pas me racheter un bon vieux Douglas Kennedy ! D’ailleurs au passage, je recommande vivement A la poursuite du bonheur, magnifique histoire dans le NY des 60’s jq à aujourd’hui… je rêve de le voir adapté en film !!
Je suis en train de le lire, et je ne suis pas loin de penser la même chose, bien que je sois curieuse de connaitre la destinée du personnage principal Ertanger. Je vais donc m’efforcer (comme beaucoup appremment) de le finir. Merci pour cette critique qui me rassure !
On peut dire que ce premier roman souffre un peu côté style : pas de dialogues, une histoire factuelle qui se lit comme un magazine, dont les personnages sans âme sont désincarnés dans une succession de faits sans action, le tout entrecoupé d’explications techniques sur le réseau Transpac ou d’interludes sur les formules de la vraie théorie de l’information. Mais une plongée néanmoins intéressante dans la France des années 80-90 et son histoire télématique.