Pour clore ce chapitre de noël, je ne pouvais décemment pas passer sous silence le travail d’Andrew Yang, le créateur des poupées de ces vitrines de Noël, d’une part. Et d’autre part, celui des compositeurs et designers sonore de ces vitrines, Etienne et Fabien.
Certes, vous n’avez pas tous adhéré à l’interprétation de ces vitrines cru 2011. Mais… que l’on apprécie ou non lesdites vitrines, j’avais à cœur de terminer mon petit tour de ces coulisses ! Et puis, je crois qu’il est important de dissocier le goût, d’une part, et la technique et l’expertise de l’autre.
Donc, Andrew Yang.
Andrew et Jillian, qui travaille à ses côtés, c’est avant tout une vraie belle rencontre. Parce que le talent est souvent éclipsé au profit du melon et de la superficialité dans ce petit monde de la mode, j’ai été surprise de rencontrer deux personnes aussi inspirées qu’ultra simples, sympathiques, gentilles… Oui oh, vous savez bien que je suis une vraie Bisounours… d’accord ! Mais je sais rester objective malgré tout.
Andrew a cela de magique qu’il fait partie de ces rares personnes à incarner un rêve. Celui d’assumer ce que l’on est, et ce que l’on veut faire.
Dès son plus jeune âge, Andrew Yang aimait les poupées : celles que collectionnait sa mère et qu’il a collectionnées à son tour. Parti à New York pour exercer ses études puis son métier d’assistant auprès des créateurs new yorkais, Andrew est finalement revenu à ses premières amours en créant une poupée confectionnée à partir de bouts de mousseline en 2008. La première Kouklista (poupée, en grec) était née !
Il n’en fallait pas plus pour en faire une nouvelle figure incontournable de la mode. Immédiatement repéré par Anna Wintour, il devient la coqueluche des Elle, Vogue ou bien encore du Harper’s Bazaar.
Il faut dire que les poupées qu’il crée n’ont rien de « déjà vu ». Leur visage est peint avec une minutie et un réalisme si troublant qu’elles semblent avoir une âme. Et puis, leur succès tient aussi au fait qu’il les habille en vraie fashionistas, avec des pièces repérées sur les podiums. Toutes ses poupées sont incroyables de minutie, de précision… et de rêve.. Regardez, je n’invente rien !
Voilà ce que je peux vous dire d’Andrew Yang. Avec Jillian, son amie de lycée !, ils forment une équipe incroyablement talentueuse.
Ce jour là, après avoir mitraillé Jean-Claude Dehix, j’ai accompagné Andrew et Jillian dans leur QG. Là, j’ai pu découvrir l’envers de leur décor et continuer à rêver un peu grâce aux croquis, bout de tissus & co qui essaiment le carnet qu’ils tiennent jour après jour et sur lequel ils ont patiemment annoté toutes les étapes de la confection des Kouklistars, les Kouklistas des Galeries Lafayette. Un travail de titan qui a nécessité des mois et des mois de travail.
Je suis repartie de cette rencontre le cœur léger, mue par un incroyable optimisme et une grosse joie que je sentais irradier là, tout au fond de moi.
Merci Andrew, merci Jillian ! ♥
Post scriptum : il y a une très chouette interview d’Andrew Yang sur l’Express Styles, si vous voulez en savoir plus sur son travail. Vous pouvez aussi consulter son site web.
Post post scriptum : le billet était déjà biiien trop long…!, je vous réserve l’interview d’Etienne et Fabien pour demain (promis, après, on ne parle plus de Noël jusqu’à Noël !).
Tu as bien raison de continuer ton tour de coulisses. D’abord, c’est féérique et ça doit quand même plaire à la plupart, deuxièmement, comme c’est si justement écrit, il faut savoir différencier le talent du créateur du ressenti que l’on peut avoir de son travail et enfin, c’est ton blog, ton espace : tu fais ce que tu veux !
Ah bah voilà, ça va mieux.
Bon week-end.
Elles sont belles ces poupées. Bravo aux 2 talentueux créateurs et à la reporter de choc 😉
J’adore ce genre de travail. On voit que le gars a pris son pied à créer ses personnages dès le moment où, à l’écouter, ça devient contagieux !
Je n’aime pas du tout, même si je reconnais la tâche ardue de l’artiste, ses poupées immatures ne me plaisent pas, elle mes font penser aux Mangas dont les personnages unisexes ont de très grands yeux hypnotiques, des visages lisses et privés d’émotions. J’ai vu les vitrines des GL, franchement il n’y avait rien de transcendant !