Quelle fille digne de ce nom n’a jamais prononcé cette phrase, ivre d’une rage teintée d’un désespoir authentique devant son armoire ?!
Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, ya des matins comme ça où l’inspiration n’est pas vraiment au rendez-vous. J’ai beau avoir une armoire bien remplie, je ne cherche pas ? le nier !, je ne suis pas toujours très inspirée. Surtout lorsqu’on est entre deux saisons, comme c’est le cas en ce moment.
Ben oui, en même temps, avouez qu’il y a de quoi perdre son latin : le matin, il fait un tantinet frisquet. Pas question de sortir pieds et bras nus et bille en tête ! Pourtant, dès que sonne le coup de midi, c’est l’horreur : comme j’ai mis un jean + des chaussures fermées + une blouse, je crève littéralement de chaud. Le lendemain, jurant qu’on ne m’y reprendrait plus, je sors légère et court vêtue pour me rendre ? l’autre bout de Paris. Pari perdu : il y a aujourd’hui un petit vent ma foi fort désagréable lorsque vous n’avez qu’un pauvre Tee Shirt sur le dos, et bien sûr, je chope un rhume et un vague mal de gorge. Su-per.
Du coup, en ce moment, c’est un peu l’horreur (oui, n’ayons pas peur des mots !). Mon armoire se mue peu ? peu en ma meilleure ennemie. Elle refuse de me livrer ses trésors et me susurre traitreusement de faire au plus vite une halte au H&M du coin –quand ce n’est pas chez Maje chez qui j’ai repéré deux ou trois petites pièces ? se damner, pour la modique somme de 130€ le débardeur… trop facile-, moi qui n’ai plus un sou vaillant ! La vie est une jungle, j’vous jure, ça n’est rien de le dire…
Rassurez-moi : ça vous arrive aussi de rester perplexe pendant des heures devant vos penderies, étagères et commodes en tout genre ?
Post Scriptum : mais naaaan, ça n’est pas mon placard, ne criez pas ! 🙂