Tadaa ! Aujourd’hui, je vous invite à découvrir l’univers de Brigitte, ce duo coloré, talentueux et ultra réjouissant dont je suis archi fan depuis leur tout premier titre, quelque part en 2010.
Je les ai (re)rencontrées il y a quelques semaines, à la 3ème creative live session organisée entre autres par Sony. Ces concerts rassemblent plusieurs talents, parmi lesquels Brigitte, donc, venues présenter leur nouvel album, « A bouche que veux-tu« , officiellement dans les bacs lundi !
L’occasion de découvrir leur univers, leur personnalité, et leur vision de Paris. Aurélie Saada et Sylvie Hoarau se sont prêté de bonne grâce au jeu de l’interview, livrant leur Paris. Pétillantes, précises, talentueuses, la rencontre fut assurément sympathique et haute en couleurs, à l’instar de leur futur album qui compte 10 titres à savourer comme autant de bonbecs fabuleux !
(Ahahah)
Si vous deviez définir Paris en quelques mots…
Aurélie : Chaleureuse, diurne et nocturne à la fois.
Sylvie : c’est un mélange de quartiers, une mixité qui est parfois relative mais qui est malgré tout présente. J’aime voir les nounous africaines, par exemple, ou ces femmes qui promènent les personnes âgées.
Aurélie : oui, c’est Un melting pot simple et facile à la fois ! C’est extrêmement beau, Paris. C’est quand on revient de voyage qu’on s’en aperçoit vraiment. L’architecture, la lumière parfaitement gérée de la ville… tout tombe bien. D’ailleurs, je n’aime pas quand les immeubles sont ravalés, ça enlève une partie du mystère de la ville. Paris, ça n’est pas Disneyland !
Sylvie : enfin Paris, c’est aussi les rues crades, quand même.
Aurélie : oui, mais Paris, c’est une ville romanesque, fougueuse. C’est cliché, mais on a envie d’être amoureux à Paris !
Un détail qui tue à Paris ?
Aurélie et Sylvie : comme le chantait Joe Dassin, Paris ne dort jamais. Ecouter du jazz à 2h du matin, manger à 4h… Les gens qui ne veulent pas dormir ont le choix !
Un détail qui pue à Paris ?
Sylvie : le métro
Aurélie : les embouteillages. Il y a trop de voitures à Paris !
Si Paris était une chanson ?
Sylvie : celle de Mireille Mathieu, Paris en colère (elle chante)
Aurélie : oui, ou celle de Camille, « Paris tu paries Paris, que je te quitte ? » (là, c’est moi qui chante. Même pas honte).
Si Paris était un parfum ?
Sylvie : celle du croissant. Ou alors celle du café du coin, une odeur que j’adore et que je déteste à la fois, un peu dégueu, une odeur de propre mais pas trop, mélangé à des odeurs de bière, de limonade, de javel, de café…
Aurélie : oui, c’est tout a fait ça !
Votre restaurant préféré ?
Aurélie : celui de Jean-François Piège. On a la chance de le connaître, on adore aller dans sa brasserie ou dîner dans son resto gastronomique. Je crois que je n’ai jamais rien mangé d’aussi bon. Et les pâtisseries…
Sylvie : oui, on a eu le privilège d’aller dîner chez lui aussi… C’était magique !
Votre café préféré ?
Sylvie : le Riveka, à côté de chez Kitsuné.
Aurélie : et Diana, rue du Dragon, à côté de chez Liberty is my religion.
Pour vous, le métro, c’est…
Aurélie : les affiches ! J’adore prendre le métro, j’ai l’impression d’être au cinéma.
Sylvie : je ne le prends pas souvent, je préfère me déplacer en vélo, même s’il faut reconnaitre qu’on a un super réseau…
Rive droite ou rive gauche
Aurélie et Sylvie, en coeur : rive droite !
Sylvie : mais j’aime beaucoup la rive gauche, aussi.
Aurélie : oui, rive gauche, c’est comme une petite sortie… Moi j’ai toujours vécu rive droite : je suis née dans le 10ème, je vis dans le 9ème…
Sylvie : c’est pas un peu dépassé d’ailleurs, ce clivage rive droite / rive gauche ?
Aurélie : non, au contraire ! Pour le coup, c’est quand on est vraiment parisien qu’on sait à quoi ça correspond.
Sylvie : ok, c’est vrai que je ne suis pas une vraie parisienne.
Aurélie : en tout cas, je préfère la rive droite, c’est plus populaire, il y a plus de bazar. J’aime ça.
Votre lieu préféré ?
Aurélie : le Musée d’Orsay. Je me suis même pris un abonnement, j’y vais quand j’ai deux heures à perdre.
Sylvie : le Musée d’Orsay aussi, même si je n’ai pas d’abonnement, moi ! Et j’aime beaucoup les quais. Quand je traverse la Seine, je me force à regarder la ville qui s’étale sous mes yeux. C’est magique.
Aurélie : un truc assez fou aussi, ce sont les bateaux du Canal Saint Martin : quai de Jenmapes, on passe toutes les écluses, il y a peu de trafic, c’est incroyable !
Votre saison préférée à Paris ?
Sylvie : je dis toujours le printemps et en fait, je crois que c’est l’automne. La saison transforme la ville, il y a du mouvement. J’aime bien les feuilles qui tombent et les feux de cheminée.
Aurélie : je suis une fille de l’été, mais ma saison préférée, c’est l’hiver, à Paris.
(Les deux dernières photos ont été prises avec l’Olympus dont je vous parlais ici, pour compléter mon avis sur le sujet)
BONUS TRACK
Sur Facebook, je vous avais proposé de poser une question au duo. C’est la question de Marion qui a été retenue :
Pourquoi ces nouvelles coupes de cheveux en mode jumelles ?
Aurélie et Sylvie : c’est un pied de nez. On n’arrête pas de nous opposer, la blonde vs la brune, la timide vs l’exubérante. On nous compare tout le temps ! Le fait de nous coiffer et de nous habiller de la même manière, c’est une façon de dire qu’on fait de la musique avant tout et surtout. On est auteures, compositeurs, chanteuses, c’est important de le dire !
Et pour patienter jusqu’à lundi :
Merci Aurélie et Sylvie pour votre disponibilité, votre humour et votre talent !
Merci Audrey pour les photos.
Merci Delphine et la team Sony pour cette soirée un peu magique…
Hann la chance! Je suis tellement fan!
Je les ai vu dans l’interview Alcaline aussi, vraiment top! à voir!
Et la dernière question (celle que tout le monde se pose) est un très bon choix 🙂 Merci pour ce partage! Bon weekend!
Merci à toi !
très chouette interview parisienne ! j’aime bien leur conception de Paris en parfum ! je trouve très intéressant aussi le décor de cet entretien? c’est où ?
Au Yoyo, le club du Palais de Tokyo 😉
Ca manque de simplicité
[…] jeter un oeil à l’interview « parisien » qu’elle a accordé à DeeDee, le plus original). Bref, on l’a vue partout. Et c’est tant mieux car Brigitte, elle […]