Gemma Bovery de Posy Simmonds

Je lis tellement peu, en ce moment, j’en pleurerais. Pas le temps, trop de choses à faire, la course, toujours, tout le temps. Et puis j’ai commencé Breaking Bad il y a quelques semaines… J’en suis au milieu de la saison 4, ça vous donne une idée de la fréquence à laquelle je regarde la série…!

Tout ça pour dire que je lis peu, donc. Mais parce que je suis incapable de ne pas toucher au moindre livre, j’aime bien me plonger dans les bédés. Elles se lisent plus rapidement, même dans le cas de Gemma Bovery de Posy Simmonds : comme dans le précédent opus de l’auteure (qui est en fait antérieur je crois mais que j’ai découvert en premier), il s’agit d’un roman graphique plus que d’une bande dessinée. Beaucoup de textes, donc, accompagnent les illustrations. Et c’est bien, vraiment bien.

On y découvre l’histoire de Gemma Bovery, une jeune femme anglaise qui présente d’étranges similitudes avec l’héroïne de Flaubert, à commencer par son patronyme. Son voisin en devient fou et tente de lui épargner la fin tragique qu’Emma Bovary a connu. Nooooon, je ne ferai pas de spoiler, rassurez-vous. Tout au plus, je dirai que j’aime toujours autant la plume et les illustrations de Posy Simmonds. Vraiment beaucoup. C’est intelligent, enlevé, mystérieux. Le mystère s’épaissit à mesure que l’on progresse dans la lecture. Il plane une menace qui ne sera levée quand dans les toutes dernières pages du roman, et encore, dans l’épilogue.

A lire pour vous évader quelques heures !

Ce que dit la 4ème de couv : Gemma Bovery raconte l’installation d’un couple d’Anglais en Normandie. Au début, tout va très bien. Mais très vite, Gemma s’ennuie. Pour un peu, elle se mettrait presque à regretter Londres… Rencontre inattendue entre la BD, Gustave Flaubert et Bridget Jones, ce Gemma Bovery est un authentique roman graphique où texte et dessin s’entremêlent en toute liberté.