Rhaaaa, haaannn, ouuuuuuh la la !

Au rayon des confessions intimes et hautement trépidantes, je peux bien vous l’avouer : les foulards, c’est comme les courses. C’est ma grande passion. Et ça ne date pas d’hier !

Tenez, même après l’écrémage qui a précédé le déménagement, j’ai quand même réussi à en emporter un carton entier. Si si, un vrai carton.

Au rayon des chouchous qui résident encore dans ledit carton, faute de place, on trouve quelques Monoprix (pas mal mais d’une qualité discutable), un paquet de chez Zara (vraiment bien) et quelques specimens de chez Epice (rhaaaaaaa !).

Et depuis peu, j’ai ajouté un nouveau coup de cœur à ma lubie fouladersque : les foulards Moïo.

Quand je les ai vu pour la première fois, aux journées portes ouvertes de l’agence de presse qui les représente, je suis littéralement tombée en pâmoison devant eux. Je me suis plantée droite comme un i devant le portant qui abritait une bonne vingtaine de ces beaux, ces sublimes foulards. Je les ai caressé, je leur ai glissé des mots doux à l’oreille. Même, j’ai osé en prendre un pour l’enrouler autour de mon cou et vérifier ainsi que oui, ils étaient aussi doux et agréables à porter que beaux. Je suis revenue 10 fois devant le portant, à grand renfort de « ils sont vraiment beaux ces foulards« , des « rhaaa mais ouh la la je suis amoureuse !« , des « haaaaan mais vraiment, j’adooooore« .

Rien n’y a fait. L’attachée de presse est restée inflexible. (Je me demande même si je n’ai pas vu passer une lueur de mépris dans son regard) (mais franchement, je ne vois vraiment pas pourquoi) (pff quoi, si on a même plus le droit de manifester bruyamment son amour pour un bout de chiffon…).

Depuis, je me raisonne en regardant le carton de foulards. Je caresse du regard le beau foulard Zara qui me vaut toujours au moins un petit compliment quand je le porte. J’enroule mon étole Epice pour laquelle j’ai lâché une somme inavouable en décembre (mais quoi, il fallait bien que j’aille visiter la première boutique de la marque, nichée au cœur de la place du Palais Royal !). Mais non, rien n’y fait. Rhaaaa, haaannn, ouuuuuuh la la !