Dim doum dam (ou comment vous coller une bonne vieille chanson en tête)

Dessins Adéjie (Oui, elle revient, hiiiiii !)

Pa pa pa pa pa paaaaaaaaaa (*)

Comme 90% de la blogosphère féminine, on m’a proposé de testé les nouveaux collants Dim Body Touch. On me les a donc offerts, pour que je puisse les porter, les tester et, telle Lassie, vous faire un rapport fidèle sur la question.

Vous savez donc qu’il s’agit d’un billet horriblement sponsorisé et que grâce à vous, je vais enfin pouvoir m’offrir un an de fringues superchères gratos. Ya pas à dire, bloguer, ça a du bon !

Or donc, revenons à nos affaires, si vous le voulez bien. Rapport que Lassie a une mission, crénom.

Les collants Dim Body Touch.

Je suis très collants, moi. La faute aux cheveux courts qui me forcent à me déguiser en fille en portant à l’envi jupes et robes. Si c’est une vie, ça.

Premier bémol de ces collants : ils ne sont pas très opaques. Et moi, j’aime bien le collant très opaques, genre 70DN (deniers, pour les béotiens du collants). Genre tu peux te balader en short sans avoir l’impression d’être nue. Enfin presque.

Qu’à cela ne tienne : je choisis ce jour là une robe plus longue.

Sur la boîte, il est mentionné que ce collant « caresse la taille sans la serrer ». ça, je ne peux pas dire le contraire : je ne me sens pas boudinée comme une petite saucisse. Même si pour être tout a fait honnête avec vous, j’achète des collants taille basse d’ordinaire. Si si, ça existe, et ça permet d’éviter le collant qui remonte au dessus du nombril et ainsi d’avoir autant la classe que George Abitbol. C’est dire !

Comme le collant ne serre pas mais ne me caresse pas le bedon non plus, je décide de m’auto-caresser le nombril, à défaut de le regarder trop souvent. C’est agréable. Pas dingue, mais agréable.

Mon mââââri, très intrigué par l’affaire, me demande si le caressage du nombril est un nouveau jeu érotique. Je réponds que non, absolument pas, pffff.

Pour me venger, je décide de le narguer à grand coups de collants, lesquels forment comme un petit shorty so sexy.

Mon mââââri adore mes nouveaux collants.

Mon voisin de 97 ans aussi, qui n’en perd pas une miette. Sale pervers !

Échaudée par l’expérience, j’enfile ma robe. On devine un peu la démarcation du collant, ça me stresse. Je soulève ma robe pour baisser un peu le collant. Peine perdue, la démarcation est toujours là.

Tant pis, j’ai une journée devant moi et je suis Lassie, au rapport.

J’ai choisi des bottines à talons, celles-là même. Quand même, le collant est méga transparent, je ne suis pas à l’aise à l’aise. J’en étais sûre que cette morue de vendeuse m’avait bien eue en me vendant cette robe comme étant « longue » alors qu’elle arrive à mi-cuisses.

Un ouvrier me siffle. Je reste digne et continue à avancer.

Un ouech ouech me gratifie du célèbre « zy va mad’moiselle t’es bonne ». Je reste digne et continue à avancer. Je me fais traiter de salope. Je me retourne et l’invective à mon tour. Je me fais traiter de salope. Je vais pour lui expliquer que non, môssieur, je ne suis pas une salope, quand je réalise que je suis en collants transparents. Je reste digne et continue à avancer.

J’arrive au boulot. Le mec de l’accueil me lance un grand bonjour avec toutes ses dents. C’est la première fois qu’il me dit bonjour en 2 ans et demi. Je ne sais qu’en penser.

Je passe par la cafet. Le mec du bar m’offre un thé. Je le dois sûrement à ma bonne humeur légendaire.

A la cantine, les hommes me reluquent bizarrement. J’ai peur. Je prends un sandwich et décide de le manger devant mon ordinateur.

Je suis épuisée d’être aussi sexy et annule tous les rendez-vous professionnels prévus avec des hommes. Tant que j’y suis, j’annule aussi tous ceux qui impliquent que je me lève de mon bureau. Ma chef gueule. Elle est trop jalouse, c’est sûr.

Le chemin du retour se passe étonnamment bien. Il faut dire qu’il est 21h : j’ai préféré attendre que le flot des voyageurs se soit tari avant de m’aventurer dans le métro.

Alors que je m’apprête à mettre la clé dans la serrure, le voisin, oui, celui de 97 ans, se jette sur moi. Il fait semblant d’avoir un malaise, le bougre !

Trois gifles plus tard, il fait mine de reprendre ses esprits et bégaye qu’il veut connaître la marque de mes collants. Pour les offrir à sa femme.

Je referme la porte derrière moi et file enfiler un bon vieux bas de jogging en pilou délavé. Mon mâââri menace alors de demander le divorce si je ne remets pas mes collants sur-le-champs.

Verdict : Dim, s’il-t-plait, fais-nous un Body Touch opaaaaaaaaque ! (ahem : on me fait signe que la version opaque existe. Bon, on m’a donné le mauvais collant à tester, si je comprends bien… Sa race !)

Nota : Si vous aussi, vous voulez tester gratuitement le collant Dim Body Touch et devenir une fille sexy en diable, j’ai 10 codes à vous donner. Les 10 premiers commentaires gagneront le leur.

Billet sponsorisé

(*) Ceci étant, bien sûr, les onomatopées du fameux gingle de Dim. Rhoaaa, faites un effort, quoi ! Eh oui, sinon, deuxième tentative de vous coller une chanson en tête, au cas où ma première tentative aurait échouée, hin hin hin.