Oui, ENFIN le compte rendu de ce séjour aux Amériques ! Ces 3 jours et quelques passés à Philadelphie ont été si intenses que je ne sais pas par quel bout vous présenter mon compte-rendu… Invités par Discover Philadelphia et l’agence We Like Travel, Joëlle, Juliette, Tania, Charles-Antoine et moi-même avons vécu une expérience ultra intense en 72 heures chrono.

J’ai donc opté pour une liste des 30 choses à faire si vous vous rendez dans cette ville, dont j’ai beaucoup aimé la douceur de vivre, les jolies couleurs d’automne, le mix parfait entre grande ville à l’américaine, gratte-ciels inclus, et petite ville, avec les ravissants immeubles bas et tout habillés de briques que l’on trouve sitôt qu’on quitte le coeur de la ville. J’ai beaucoup aimé également la campagne que l’on trouve à quelques encablures à peine de la ville, un bel écrin où venir se ressourcer et d’où l’on peut admirer la ville qui se dresse, au loin. J’ai pris à peu près un millier de photos, autant vous dire que je me suis fait violence pour n’en poster ici qu’une petite vingtaine !

Je crois que cette ville parlera aux amoureux de la ville qui sont avides de découvertes mais qui ne veulent pas se retrouver pris au piège d’une frénésie de sorties, de shopping, d’immeubles, de bruits, de sirènes et de foule. A Philadelphie, tout se fait à pied. En 72 heures, je n’ai pas mis un seul orteil dans le métro de la ville. Et parce que Philly, de son p’tit nom, est à 1h30 de train de New York et 2h de Washington, elle peut aussi être le point de chute idéal pour un mini périple sur la côte est, par exemple.

 

Visites et promenades

• Déambuler sans but dans les rues de la ville, particulièrement le Gayborhood et le Old City District, tout habillés de jolis petits immeubles de briques.
• Un autre quartier dans lequel se balader, à l’extérieur de la ville, Fairmount. Adorable.

• Faire un tour de la ville en Sight Seing Bus et s’apercevoir qu’on est rapidement en pleine campagne.
• Aller à la fondation Barnes et s’extasier devant cette collection incroyable, tant par sa richesse que pas son agencement complètement fou : Albert Barnes était un richissime pharmacien de la fin du XIXème siècle. Grand amateur de peinture européenne et française, il a rassemblé une collection exceptionnelle de toiles impressionnistes et post-impressionnistes, mais aussi d’objets africains, égyptiens… Barnes voulait rendre l’art accessible à tout un chacun et pour se faire, il intégrait directement ses oeuvres au milieu des objets de son quotidien. A voir absolument !

• Sortir de la ville et s’amuser à trouver les gratte-ciels qui jouent à cache-cache à travers les arbres.

• Marquer une pause au Philadelphia Museum of Art, après 17h : le musée offre en effet des concerts live assez dingues eu milieu des expos… Le soir où nous y étions, nous avons pu visiter l’expo consacrée à Fernand Léger avant de siroter un cocktail en écoutant un live de jazz… Un mix intéressant !
• Télécharger la carte des murals ou, encore mieux, un guide, et partir à la découverte des incroyables murals (3500 en tout !) qui habillent bon nombre de murs de la ville, parfois depuis plus de 40 ans.

• Faire un tour à l’incroyable Reading Terminal Market, sorte de marché géant couvert, et prévoir d’avoir un peu faim pour casser la croute sur le pouce.

• Aller voir la petite soeur de la so famous statue LOVE de New York.
• Passer devant la porte de Chinatown au croisement de d’Arch Street et de la North 10th Street.
• S’extasier devant la Liberty Bell, le symbole de l’indépendance américaine. La légende veut que la cloche ait retenti juste après la signature de la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis, le le le… ? OUI, le 4 juillet 1776, bonne réponse !

 

Restos – Bars 

• Bruncher au Red Owl Tavern, le restaurant du très bel hôtel Monaco. Simple et sans chichis, on y déguste de très bons muffins.
• Pour un petit déjeuner également, rendez-vous au restaurant du Radisson, où nous étions logés : les pancakes et les Waffles y sont complètement dingues. Je pèse mes mots. Seul bémol, on pue littéralement le graillon en sortant de ces lieux.. Mais le jeu en vaut la chandelle ! (Evitez la chambre 301 que j’ai inondée sans faire exprès le premier matin. Paye ta blague).
• Aller manger des beignets chez Fork, un resto un peu chic qui offre par ailleurs une excellente cuisine de saison.
• S’offrir une rotten beer, what else
• Dîner au PYT, qui propose le meilleur burger de la ville. N’oubliez surtout pas de terminer votre repas par un Milshake, ils y sont déments (#teambouboule)
• Dîner, encore, au Del Frisco’s, une ancienne banque reconvertie en restaurant. N’oubliez pas de faire un tour au sous-sol pour voir la salle qui se cache dans l’ancien coffre fort !
• Partir à la recherche du camion ambulant Milksugarcake pour déguster une douceur à même la rue
• Goûter la spécialité locale, le Cheesesteak : un sandwich à la viande de boeuf et fromage assez improbable mais plutôt bon !
• Aller dîner au R2L, un rooftop paraît-il assez dingue : notre avion ayant eu la bagatelle de 8heures de retard (une pièce à changer dans le moteur, COMME C’EST RASSURANT), nous avons du faire l’impasse sur ce resto. Mais il paraît qu’il est vraiment fou !
• Siroter l’un des incroyables cocktails du Franklin Mortgage & Investment Company, un speakeasy
• Aller boire un cocktail au Dirty Franks, un bar qui date de la prohibition.

Sorties et shopping

 

• Faire du shopping pour profiter de la détax sur les vêtements, notamment. C’est à dire que vous voyez le carnage, par exemple, que cela peut occasionner chez Urban Outfitters, chez Anthropologie ou American Apparel… ! Une des rues les plus commerçantes est Walnut Street, à partir du Rittenhouse Square.
• Faire des emplettes chez Walmart et trouver du baume pour les lèvres Burt Bees et de la pâte à pancakes.
• Assister à un piano dueling au Howl at the Moon : en gros, deux pianistes incroyables et capables de jouer au débotté n’importe quel titre offre à la foule en délire leurs interprétations. On note sur un bout de papier la chanson que l’on souhaite et on n’a plus qu’à attendre notre tour. C’est assez dingue, tout le monde chante à qui mieux-mieux et même si on ne connait pas toutes les chansons, on se laisse porter par le délire ambiant !

 

Miscelleanous^^ 

• Monter les marches du Philadelphia Museum of Art, encore, en courant et faire le V de la victoire tout en haut (faire croire que vous connaissez la scène alors que vous n’avez jamais vu un seul Rocky)
• Jouer à se faire peur au Eastern State Penitentiary : la première prison au monde à avoir pensé la détention de manière individuelle. Les lieux sont assez disons, effrayants. Et encore, nous y étions de jour… !

• Au Eastern State Penitentiary, n’oubliez pas de marquer une pause quasi religieuse devant la reconstitution de la cellule d’Al Capone, s’il-vous-plait.
• Faire un tour au Magic Gardens. Un lieu… non, je vous laisse le découvrir vous même !
• Trouver le garage de Batman. 

Pratique 

• Déjà, vous pouvez consulter les comptes-rendus de mes petits camarades de voyage, Joëlle, Juliette (day 1, day 2, day 3) et Charles-Antoine.
• Le meilleur guide que j’ai trouvé sur Philadelphie est la version NFT (Not For Tourist) de la ville, merci Mathilde !
• Si vous devez partir à Philadelphie, choisissez de vous y rendre en automne. Evidemment, je n’ai pas de point de comparaison… Mais le camaïeu des couleurs des arbres en automne est ici d’une insoutenable beauté.
• Pour planifier votre visite, vous pouvez également vous rendre sur Discover Philadelphia.
• N’oubliez pas d’imprimer la carte des murals avant de partir (merci Marie-Camille !)
• Vous pouvez également consulter les blogs des deux françaises qui vivent à Philadelphie, Stéphanie et Sarah. J’aurais aimé avoir un peu plus de temps pour faire votre connaissance, ladies.

Fiou, je crois qu’on est bon. Merci à l’agence We like travel ainsi qu’à Crystal, Christina, Annie et Khaila, it was a real pleasure to meet you !

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