Bubble Gum, de Lolita Pille

Voil? , c’est confirmé : j’aime l’écriture de Lolita Pille. Hell m’avait émue, prise au tripes et profondément remuée. Bubble Gum m’a plu, et touchée, dans une moindre mesure, certes, mais touchée quand même. Certes, ce deuxième opus ressemble ? moult égards ? Hell : la noirceur qui s’en dégage, l’amertume, l’argent facile qui suinte par tous les pores de la peau des jeunes héros et héroines mis en scène par mademoiselle Pille. Mais j’aime ce talent de narration qui émane de ces deux livres, j’aime ces mises en scène grandiloquentes qui cachent tant de mal être, j’aime cette plume vive et affûtée, cynique et dépourvue de sentimentalisme dégoulinant. Vous l’aurez compris : j’aime autant l’écriture que les thèmes abordés dans les livres de Lolita Pille.

Et pourtant, quelque chose m’échappe : pourquoi est-elle tant décriée ? Je veux bien que ses détracteurs lui reprochent une écriture trop similaire d’un livre ? l’autre mais au-del? de ça, désolée, je ne comprends pas pourquoi elle déchaîne autant de mépris, ? la limite de la révulsion. Car c’est un fait, ? chaque fois que j’aborde le sujet, les critiques fusent ! S’il te plait, cher lecteur qui n’aime pas Lolita Pille, peux-tu éclairer ma lanterne en exposant tes griefs contre l’auteure via les commentaires ?

Pour ceux qui seraient tentés par l’aventure, voil? ce que dit la quatrième de couv’ : De nos jours, Cendrillon s’ennuie ? servir des pastis dans un bistro de province. Le bal dont elle rêve, c’est celui des photos de mode, du cinéma et de la presse « people ». Ce rêve, Manon va s’efforcer de le réaliser. Elle est jolie, et il ne lui faut qu’un peu d’audace et une robe sexy pour se glisser dans les soirées parisiennes de la jet set, où elle rencontre Derek, un milliardaire désabusé qui grille sa vie entre la drogue, l’alcool et les orgies. C’est cet homme qui va lui tendre un piège terrible, l’amener au bord de la déchéance et de la folie…

Prochaine lecture : La femme de hasard, de Jonathan Coe… ? suivre 🙂