Complètement addict je vous dis. Au boulot, ça va encore ? peu près : je me vois mal truffer mes emails de 🙂 et de 😉 ? mes supérieurs hiérarchiques (oui, moi je fais des 🙂 et pas des 🙂 ou des :o), chacun sa méthode hein). J’arrive encore ? me contrôler. Mais pour les emails persos, les billets de blog ou bien encore MSN & co c’est un fait : j’ai beau lutter contre la tentation, l’envie de coller des smileys ? la fin de chacune de mes phrases – ou presque – me taraude atrocement.
Pourtant, j’ai tendance ? exécrer les smileys, du moins par principe : la langue française est assez riche pour qu’on puisse faire preuve de nuances sans avoir recours ? ce subterfuge finalement… tellement trivial. Je m’insurge, je vitupère ? qui mieux mieux que « oui farpaitement Georgette, tu vois, moa, je maîtrise tellement bien la langue française et ses subtilités que je n’ai pas besoin de recourir ? la facilité pour m’exprimer. Ben ouais, j’ai fait « L » moi madâââme« .
Mais en fait pffff, je suis faible : j’adooore les smileys, et j’ai toutes les peines du monde ? m’en passer. Que voulez-vous, la tentation est trop forte : un petit 🙂 aide ? relativiser, autant qu’un 😉 permet d’apporter une certaine retenue ? ses propos, genre « j’déconne, c’est pour de rire« . Faible, je vous dis…
A tel point que je me demande comment on faisait avant, au temps des dinosaures et des boules de feu, pour se passer des smileys… C’est vrai ça, c’est grave docteur ? Il existe une méthode de sevrage vous croyez, genre les smileurs compulsifs -presque- anonymes ? (Nan, j’ai pas pris le melon, le presque indique juste que vu que je viens de faire mon coming out en matière de smiley addiction, forcèment, pour le côté incognito ça risque d’être moyen :)) (Arrrggghhh ! un smiley !)