Jack l’Eventreur démasqué !

Chers lecteurs,

C’est d’une main fébrile que je jette ces quelques mots sur le clavier, pour vous présenter, tadaaaaaaam !!! Une exclusivité, et non des moindres : je ne veux pas avoir l’air de me la raconter mais c’est vraiment de la grosse exclu, et je dois dire que je suis aussi excitée qu’une petite fille qui ouvrirait ses cadeaux de Noël !

Car aujourd’hui, je vous présente rien de moins que la personne qui, après près de 20 années de recherches, d’épluchage de centaines de documents et de traque impitoyable a identifié Jack l’Eventreur. Rien que ça. J’ai eu la chance de lire le livre avant sa sortie officielle – il est sous embargo jusqu’? demain – et je n’ai même pas été achetée par le grand méchant capital pour ce faire. Je sais, je sais, aussi incroyable que cela puisse paraître, la vie n’est pas une jungle, parfois 🙂

En deux mots, sinon ce billet va exploser les records de longueur et je ne suis pas sûre que vous alliez jusqu’au bout (ce qui serait parfaitement regrettable !), le livre est vraiment très bon. Et pourtant, je dois dire que je ne suis pas spécialement fan d’enquêtes policières, pas plus que je n’étais particulièrement attirée par l’affaire de Jack l’Eventreur, je l’avoue. Malgré cela, le livre de Sophie Herfort est juste captivant : l’enquête est menée d’une main de maître, les arguments s’emboîtent tellement facilement qu’on finit même par trouver ça trop facile (c’est du moins ce que je pensais, jusqu’? ce que la curiosité me pousse ? explorer les sources de l’auteure, exposées ? la fin du livre… Et l? , évidemment, j’ai moins fais la maligne), les faits sont précis et richement documentés. Un livre époustouflant.

Vous allez me dire que Jack l’Eventreur a déj? été maintes fois identifié, que les théories sur la question sont légion. Oui mais l? , c’est pas pareil. Tout simplement parce que la thèse de Sophie Herfort est la plus crédible de toutes celles proposées jusqu’ici : l’assassin n’est ni une femme (hypothèse récemment émise par un biologiste écossais), ni un peintre (thèse de Patricia Cornwell). C’est un homme humilié, assoiffé de vengeance et aveuglé par l’ambition, un tueur pervers et scriptomane, qui a pris un malin plaisir ? jouer avec la police avant d’en intégrer les rangs. Et laissez moi vous dire que la démonstration mise en place par Sophie Herfort est juste bluffante.

En un mot comme en cent : j’ai beaucoup apprécié cette lecture, et je ne peux que vous la recommander !

A suivre dans quelques minutes : une interview exclusive que l’auteure m’a adorablement accordé pour répondre ? mes nombreuses questions… Au-del? du livre, j’avoue en effet avoir été absolument épatée par la démarche. Rendez vous compte : une jeune femme de 30 ans (oui, on est super jeune ? 30 ans. Le premier qui dit le contraire sort d’ici immédiatement) qui a dédié près de 20 ans ? ses recherches… ! Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce travail de fourmi a de quoi susciter l’admiration, tout autant qu’elle peut être déroutante. A tout de suite !

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