Une rue proprette, taillée aux ciseaux et au centimètre près. Des trottoirs, larges, majestueux, imposant. Une artère bien nette.
Vous levez le nez et pof !, un immeuble éventré pointe le bout de son nez. Et change votre perspective, du même coup.
Saurez-vous trouver le lieu où se trouve cet immeuble ?
Excellente journée à tous !
je dirais 18ème entre Barbès et gare du nord…
Je dirais Paris 13e
Bastille en face de l’opéra 🙁
Luc
Euh… au pif, au coin de la rue de Lyon et du boulevard de la Bastille, à l’intersection de la rue Lacuée ?
(Hu hu hu, se dit la fille qui a son bureau juste là)
C’est face à l’opéra Bastille, non ?
15 e metro dupleix ?
j’aurais dit Bastille aussi
C’est étonnant cette matière coulée, tordue, presque visqueuse sur les murs de cet immeuble. Cela me rappelle les tableaux de ces peintres français des années 50 qui collaient du plastique fondu sur leurs toiles. On dirait presque un collage tardif de Rauschenberg finalement (paix à son âme).
fr.wikipedia.org/wiki/Rob…
yes face à l’opéra bastille et du prot de la bastille
Forcément que c’est à la Bastille !!!
Parce que notre Deedee a eu la gentille idée de nous laisser un indice de choix : le nom du fichier-photo…
Je vous laisse vérifier !
Cela dit, je trouve un immeuble à demi-démoli bien moins triste s’il est taggué comme celui-ci. En plus, comme la prochaine construction masquera ce tag, je pense que c’est un moment de vie précaire et fugace…
a l’angle du boulevard de la Bastille et de la rue de Lyon. bientôt remplacé par un immeuble tout neuf et sans âme…
C’est juste à côté de chez moi. Devant l’opéra Bastille. Vue sur l’Arsenal. Ce qui est rigolo, c’est que les emplacements cheminée, chambre,… persistent…
J’chais pas à Paris, mais y’a ça chez moi aussi !
En face de l’opéra de Bastille, entre la rue de Bastille et la rue de Lyon si je ne me trompe pas! (Je passe devant tous les jours lol, j’ai mon parking à coté!)
En effet pour le nom du fichier-photo ^^
Dans ce cas, je dis Bastille sans hésitation (même si je ferais bien un petit tour sur place ce week end, rien que pour vérifier!)
Peu importe…c’est incroyablement artistique comme démolition!
Ce que j’aime à Paris, c’est quand, à la faveur d’une démolition, apparaît de vieilles publicités comme là, en haut. En ce moment, ils refont pas mal de stations de métro et on aperçoit les dessins d’anciennes pubs, j’adore.
Moi j’aime particulièrement le petit monstre blanc sur la façade 😉
Bien joué Didou !!! C’est aussi le genre de vue que l’on a quand on est dans les airs sur la ligne 2…
Excellent Didou ! Ba je copie alors !
Je trouve que c’est toujours triste un immeuble qui est démoli…Mais bon, rien n’est éternel!
Ca donne envie de revenir à Pariiis !
Là l’anti-spam a comme un souci : dans le nombre "8394", quel chiffre vient après trois ?
En effet je confirme c’est Place de la Bastille, face à l’Opéra. Ca doit faire une dizaine d’année que cet immeuble est à l’abandon, au moins 5 ans que cet immeuble est barricadé avec un gros panneau "permis de démolir" (ou de construire??), bref autant d’années passées à me demander ce qui pouvait se cacher derrière (je passais quand même 2 fois par jour devant dans le bus 91), ou ce qui pourrait bien se construire à la place… J’aurais espéré un lieu qui mettrait un peu de vie de ce côté de la place bien tristounet….
Bastille !!!!
En effet c’est face à Bastille, j’ai un très bon pote qui a vécu dans cet immeuble au 6ème étage (sans ascenceur, ouaip, c’est du sport) pendant près de 5 ans … avec vue sur les loges de l’opéra (les mecs avaient une préférence pour les soirs où des ballets étaient au programme). Je ne pense pas que l’immeuble était voué à la démolition … mais c’est vrai que les années passant la décréptiude pointe le bout de son nez!
Comme d’habitude, j’adore les photos de Deedee ! mais ce que j’aime aussi, ce sont vos commentaires qui m’obligent à mieux apprécier les détails (où sont mes yeux de 20 ans, de 30 ans, de ….?)Comme dit Géraldine "les années passant, la décrépitude pointe". Je rigole 🙂
« LE FÉMININ S’EXPOSE »
Deux Points Ouvrés : Lieu insolite pour expo éphémère
Un beau loft/bureau parisien, nu, lumineux et original accueillera les 13 et 14 juin 2008 une exposition genrée. Deux Points Ouvrés regroupe la majeure partie des œuvres de Marie Mahéo, artiste engagée, plasticienne, auteure et vidéaste.
Vidéos, peintures, broderies, installations servent un sujet unique et multiple à la fois: le féminin. Labyrinthe de proses, projection de créations numériques, mise en scène picturale constituent ce voyage dans l’univers de l’artiste.
Sous la verrière du loft, le travail de Marie Mahéo se décline autour du dessin graphique de l’utérus comme symbolique du féminin.
Le choix des supports – matériels de bureau liés au secrétariat (paperboards, photocopies, sténo), techniques dites domestiques souvent pratiqués par les femmes (couture, fil tendu) – met en valeur un féminin caché et presque honteux. Les broderies allument de mille feux ce féminin si cruellement dépeint, les humeurs-utérus au feutre sur paperboard laissent apparaître un quotidien vivant. L’artiste utilise également un langage plus agressif comme ces tableaux-tattoo noir et blanc manifestant un féminin puissant qui compte bien se faire voir.
The Papys, créateur d’ambiance musicale, accompagne cette atmosphère volontaire, féerique et pleine d’espoir.
Côté salle de projection, Marie Mahéo présente Sexe : Humaine, vidéo dans laquelle 33 femmes de tous âges, de tout rang social et non comédiennes interprètent ses textes intimistes, dénonciateurs ou comiques. Cette vidéo, véritable documentaire sur la féminité, la complicité et l’humanité ouvre une porte, à travers une mise en scène brut et sans fioriture, sur la beauté de l’être humain dit féminin.
Les autres projets numériques révèlent une partie plus sombre du cheminement féminin entre souffrances non dites, recherche d’issues, textes corrosifs et persévérance, autant de facettes de l’histoire silencieuse des femmes.
Entre broderies aux centaines d’heures de travail minutieux, ouvrages précieux et modernes et vidéos engagées, subtiles, drôles mais aussi incisives et parfois violentes, Marie Mahéo parle d’un féminin universel qu’il faut (re)dorer afin que chacun(e) d’entre nous puisse se développer sans entrave.