QUITTER PARIS / EPISODE 7 – Le confort intérieur

Précédemment, dans l’épisode 6 : 

Ça y est, les travaux de la maison commencent enfin ! Delphine et L. ont projeté leurs envies et leurs possibles. Ils souhaitent réaliser un chantier qui soit le plus responsable possible et qui réponde autant que faire se peut aux nouveaux enjeux d’efficacité énergétique. Problème : entre la théorie et la pratique, il y a un coût, et non des moindres, qui les oblige à revoir leurs plans… 

 

*Cet article comprend une collaboration commerciale non rémunérée avec des produits offerts par Isover et Placo®

**Après l’épisode 6, on entre une seconde fois dans le vif des travaux. Promis, j’essaye de rendre ça le plus clair possible ! 

 

Août 2022 

Ma toute petite à un mois et demi. Malgré l’urgence de ce déménagement qui approche à vitesse grand V, on décide de couper un peu pour prendre des forces avant d’affronter le raz-de-marée de septembre.

On commence par aller une dizaine de jours en Normandie chez ma mère (service all inclusive TRÈS appréciable, encore plus en post partum, je recommande !), puis comme chaque année depuis plus de 20 ans, nous louons une maison pendant 15 jours à Toulon. La location de cette maison date du mois de février, je ne savais pas à ce moment-là que nous habiterions à Toulon dès septembre. Ça me chagrine d’avoir fait cette réservation, je me dis que c’est un peu bête puisqu’on va bientôt y être à temps plein… Mais ce sera finalement une excellente idée : aidé de nos beaux-frères et neveux, monsieur peut profiter de ces “vacances” pour attaquer la démolition ! 

De la maison initiale, on ne garde que les murs. Il faut refaire le reste, tout le reste : l’électricité, la plomberie, les sols, la salle-de-bain et la salle d’eau. Il faut créer des nouveaux WC au rez-de-chaussée…. Et puis surtout, il faut isoler la maison ! 

PAC ou non, on le sait : une maison qui répond aux nouveaux enjeux d’efficacité énergétique, c’est avant tout une maison bien isolée. Et l’isolation, dans cette maison qui date de 1924 et qui a été agrandie en 1981, il n’y en a pas vraiment.. pour ne pas dire pas du tout. 

Une bonne isolation : pourquoi, comment ! 

Une bonne isolation sert donc à répondre aux nouveaux enjeux d’efficacité énergétique, mais aussi à faire baisser ses factures d’énergie sans forcément changer son système de chauffage. En général on observe :

• 25% de réduction de la facture de chauffage grâce l’isolation des murs,
• 30% de réduction de la facture de chauffage grâce l’isolation d’un toit,
• 50% de réduction de la facture de chauffage grâce à l’isolation du toit des murs

(Source

ITE vs ITI 

L’isolation la plus efficace est celle qui se fait par l’extérieur, l’ITE (Isolation Thermique Extérieure). Là encore néanmoins, ce ne sera pas pour nous : c’est encore et toujours hors de portée de notre porte monnaie. Et puis une partie de la maison donne chez les voisins et  il faut négocier avec eux d’empiéter sur leur terrain. En outre, il n’y a pas besoin de ravaler ces murs “pignons” qui sont en bon état. Encore un chantier reporté à plus tard quand on aura renfloué les caisses ! On a quand même une ITE sur les 2 murs du studio qui donnent sur le jardin. La finition et sa teinte finale resteront en l’état, le temps de faire une Déclaration Préalable auprès des services de l’urbanisme.

On décide donc de partir sur une ITI, Isolation Thermique Intérieure (vous l’aviez !). A ce stade, j’ai déjà plusieurs marques qui ont pris contact avec moi pour les travaux et j’ai quasiment tout refusé : je n’ai aucune envie d’être un arbre de Noël qui clignote dans tous les sens avec les partenariats proposés, d’autant plus que les dotations ne sont jamais totalement gratuites et sont logiquement indexées à la production souvent conséquente et exigeante de contenus. Si le seul intérêt (non des moindres je vous l’accorde !) est de faire baisser le coût de notre chantier, je refuse : je souhaite que mes contenus restent le plus possible informatifs et utiles, surtout en ce qui concerne les travaux. 

C’est peu ou prou ce que j’explique à mon contact chez Isover et Placo® lorsqu’on échange en novembre sur le sujet. Elle me convainc grâce à deux arguments : la marque va lancer une nouvelle plaque aux propriétés techniques avancées sur le marché et je serai la première à la tester (c’est surtout monsieur qui a été excité par cet argument, on ne va pas se mentir..!) et je pourrais bénéficier de conseils pour l’isolation au sens large. 

J’ai confiance en monsieur, je sais qu’il sait, il a une expérience de plus de 15 ans dont 10 ans dans le bâtiment (en pathologie du bâtiment même, BAM, ça claque !). Mais comme on en convient ensemble, on n’a jamais trop de conseils. 

C’est donc ainsi que nous acceptons ce partenariat ! 

 

Une maison bien isolée pour un confort intérieur 

(NDLA : Est-ce qu’une fois de plus j’ai rédigé ce paragraphe avec l’aide de l’homme ? Absolument ! Cela étant, j’espère que mon ignardise en matière de travaux aide à rendre les détails techniques compréhensibles !). 

 

Voici donc comment nous avons choisi d’isoler les murs de notre maison : (on entre dans le vif du sujet, accrochez-vous !)

• • Pose par l’intérieur d’un isolant mince sur tous les murs de la maison donnant sur l’extérieur pour isoler tout en ayant une emprise réduite dans les pièces qui n’étaient pas très grandes. A moyen terme, on aimerait faire une isolation plus performante en réalisant un ravalement avec une ITE (murs pignons qui donnent chez les voisins) : qui dit isolation par l’extérieur dit pas de perte de place à l’intérieur et sous réserve de bien gérer les ponts thermiques surtout lorsqu’il y a une différence de type d’isolation, l’ITE est la solution idéale pour les petite surface, lorsqu’on a prévu de refaire le ravalement de sa maison ou lorsqu’on ne souhaite pas toucher à sa déco ! 
  • Pose d’une ossature bois pour créer une lame d’air entre l’isolant et le mur : attention, la lame d’air doit être non ventilée pour renforcer la performance de l’isolant. Evidemment, le bois doit être résistant à l’humidité.
  • Pose de l’ossature métallique composée de fourrures et appuis Optima et des plaques Multiconfort® : la fameuse plaque qu’on a pu tester en avant première ! Placo® propose depuis toujours une gamme de plaques aux propriétés techniques qui répondent à différents besoins. La spécificité de la plaque Multiconfort®, c’est qu’elle permet de ne pas choisir ! Isolation phonique, résistance aux chocs au quotidien, résistante à l’humidité, préservation de la qualité de l’air intérieur, elle combine tous les besoins en une seule plaque. Pour nous, outre la robustesse, les critères décisifs ont été celui du gain acoustique de 3 à 5dB sur le système et l’amélioration de la qualité de l’air grâce à une réduction jusqu’à 70% de la concentration en formaldéhyde sachant qu’on a utilisé ces plaques partout dans la maison et en particulier dans le studio en RDC et la salle d’eau attenante. 

L’isolation pour les plafonds : 

• • Pose d’une première couche de laine de verre de 60 mm entre les chevrons (en conservant une lame d’air ventilée entre les tuiles et la laine de verre) et des suspentes Intégra qui vont maintenir l’ossature métallique du faux plafond 
  • Pose perpendiculairement d’un rouleau de laine de verre en 240 mm d’épaisseur 
  • Pose de l’ossature métallique 
  • Pose de la membrane d’étanchéité Vario Xtra® 
  • Pose des plaques Multiconfort®

En photos, ça donne ça :

(Note de l’homme : sur la photo, la membrane est posée avant l’ossature métallique, ce qui est beaucoup plus compliqué à mettre en oeuvre pour info. C’est mieux de poser la membrane après l’ossature métallique, ça permet de la coller dessus avec du double face et de faire un joint de calfeutrement périphérique plus facilement). 

 

L’intérêt d’utiliser cette plaque Multiconfort®, c’est de n’avoir qu’un seul modèle pour toute la rénovation : une seule commande qui permet “accessoirement” de limiter les pertes et le risque de devoir compléter les commandes en fonction du chantier. 

Et enfin, l’isolation du grenier : 

Il n’y avait pas de plancher. Il a donc fallu : 

• Tout nettoyer 
• Fabriquer la structure du plancher 
• Démonter ladite structure pour poser la membrane Vario Xtra  
• Dérouler de la laine de verre IBR Kraft de 30 cm d’épaisseur 
• Poser la structure et le plancher 

Oui… c’est un peu de boulot, on ne va pas se mentir… ! 

C’est monsieur qui s’y colle, tout seul. Isoler l’intégralité de la maison lui prendra en tout plusieurs semaines. A mesure qu’il avance sur le chantier, je vois les volumes qui se dessinent : dans la chambre des enfants, les lambris sont déposés et les plaques de plâtre Placo® offrent un aspect lisse beaucoup plus joli. Dans le studio, il choisit de casser tout le plafond (= tout le plancher haut (le terme des pros pour parler plafond, ça fait toujours bien dans les dîners en ville !) composé de briques posées à plat recouvertes de plâtre et enduit et accrochées à des solives) pour isoler directement depuis la sous pente, ce qui nous permet de gagner un volume non négligeable : avant cette opération, la hauteur sous plafond était de 2m10. Aujourd’hui, la pente du plafond va de 2m10 à 2m80 ! 

On se servira également des plaques Multiconfort® pour créer un dressing dans notre chambre : elle mesure 14,6m2, ce qui est largement suffisant pour envisager de condamner une partie de la pièce à cet effet. Le dressing… un rêve qui devient réalité ! La plaque Multiconfort® nous permet aussi d’assurer la rigidité de l’ensemble (le dressing a une ouverture sans porte) : au bout du dressing, on a prévu d’installer un petit lavabo (je voulais une douche initialement, j’ai pas eu le droit, c’était (une fois de plus haha) trop cher !).

Et OUI, j’ai prévu un réel sur le sujet pour compléter et rendre le tout moins imbitable…! 

 

Autres conseils pour améliorer le confort intérieur 

Une bonne isolation combinée à une bonne ventilation, c’est donc la pierre angulaire d’un confort intérieur amélioré. Mais on peut aussi jouer sur d’autres paramètres. On a par exemple : 

• utilisé une porte coulissante Navibloc® Placo® entre la chambre d’amis / mon bureau et la salle d’eau du studio qui permet d’utiliser l’espace habituellement inexploitable à cause de l’emprise de la porte battante

• utilisé uniquement des peintures sans COV :  les COV (Composés Organiques Volatiles) sont des produits chimiques volatiles qui se propagent dans l’air de nos habitations et bâtiments publics. Ils sont dangereux pour notre santé et ont un impact négatif sur notre environnement. Je développerai le sujet de la peinture “propre” dans un article à part si vous voulez en savoir plus !

• isolé le sol du studio : on devait refaire la chape, on en a donc profité pour l’isoler en posant des plaques de polystyrène extrudé (l’homme dit “c’est pas le truc le plus formidable du monde mais c’est mieux que rien”)

• renforcé l’écran végétal extérieur : sur la terrasse devant la maison, on a une glycine qu’on a bien fait se développer depuis l’hiver dernier. Sans même parler du confort sur la terrasse, impraticable autrement en plein cagnard, elle permet de créer une ombre sur toute la façade du rez-de-chaussée et empêche le mur de cette façade exposée plein sud de chauffer au soleil. 

On est bien ou on est bien là avec les travaux ?! Vous me dites si j’ai été un peu trop loin hein, j’ai essayé de répondre aux questions que je reçois le plus souvent sur Instagram…! 

Vous vous doutez bien néanmoins qu’en matière de travaux, on était encore loin de nos peines puisqu’il restait encore les fenêtres à faire poser (coucou les artisans qui se sont plantés dans les mesures !), l’électricité, la pose du sol… 

A suivre…