25Sep

Ma journée dans les coulisses de Chanel… épisode 2

Pour ceux qui n’auraient pas suivi le premier épisode (c’est mal !), il m’est arrivé le week-end dernier une aventure assez extraordinaire pour que j’ai l’envie incommensurable de la partager avec vous. J’ai été invitée avec quelques autres blogueurs ? découvrir les coulisses de Chanel : parfumerie, joaillerie, haute couture… Aucun aspect de cette maison ne nous a échappé !

Dans le premier épisode, j’ai essayé de retranscrire autant que faire se peut l’étape « parfum ». Aujourd’hui, c’est parti : on embarque pour les appartements de Coco Chanel, si vous le voulez bien !

Episode 2 : où l’on découvre les appartements de Gabrielle Chanel

Après un passage par le restaurant du Ritz pour nous sustenter (déjeuner assez décevant, soit dit en passant… Oui bon, d’accord, je suis un peu bégueule sur ce coup l? , mais des escalopes ? la milanaise pour un déjeuner dans un lieu aussi prestigieux m’ont laissé un arrière gout de cantine, je dois dire), nous continuons notre journée par la visite des appartements de Gabrielle Chanel rue Cambon.

Une précision importante ? ce stade : saviez-vous que Coco Chanel avait deux appartements ? Je peux vous l’avouer, ? vous : je l’ai appris ce jour l? . Devant la mine horrifiée de mes collègues blogueurs j’ai vite compris que j’étais la seule ? ne pas connaitre la vie de Gabrielle Chanel sur le bout des doigts… les boules quoi. J’étais donc tout a fait persuadée qu’elle habitait une suite au Ritz… et j’en ai été pour mes frais puisqu’effectivement, Coco Chanel dormait au Ritz mais prenait ses quartiers rue Cambon pendant la journée.

Nous sortons donc du Ritz par le passage secret qu’empruntait Gabrielle Chanel (et un peu plus tard, la princesse lady Diana et Dodi Al Fayed, si ça, c’est pas du scoop ? la Voici !), après être passés par le couloir hallucinamment clinquant qui offre ses trésors aux riches hôtes de cet établissement prestigieux. Un escalier de service et nous voil? rue Cambon, ? deux pas du 31.

Pour la petite histoire, il paraît que le portier du Ritz côté rue Cambon appelait la boutique dès que Gabrielle Chanel sortait, afin que le personnel de la boutique diffuse du numéro 5 peu de temps avant son arrivée… ahhh, le luxe… !

Nous arrivons quelques minutes plus tard au 31 de la rue Cambon. L’immeuble est imposant, stylé. On nous explique que chaque étage correspond ? un périmètre bien défini : au rez-de-chaussée, le prêt-? -porter Chanel, au premier, l’espace réservé ? la haute couture, au second, les fameux appartements de Gabrielle Chanel et au dernier étage.. Les ateliers de Karl Lagerfeld himself !

Au premier étage, les salons particuliers pour ces dames qui souhaitent se faire confectionner des vêtements sur mesure, dans un espace entièrement décoré par Karl Lagerfeld. Ce premier étage est imposant, stylé, luxueux, voluptueux, dans des tonalités blanches et noires… tout simplement sublime.

On accède au second étage et aux appartements de Gabrielle Chanel par un escalier art déco paré de centaines de miroirs. Ceux-ci offrent une vue panoramique sur l’ensemble du premier et du rez-de-chaussée, et permettaient entre autres ? la créatrice de s’assoir sur une des marches du second et de scruter les étages inférieurs ni vue, ni connue.

En haut de la volée de marches, une porte, tout ce qu’il y a de plus banal. Nous la poussons et arrivons dans l’antichambre de cet appartement. Nous en avons le souffle coupé. Partout, le raffinement des détails nous interpelle : les fameux panneaux de Coromandel en laque de Chine que Coco avait fait découper pour les plaquer sur les murs, bien-sûr, mais aussi la découpe du miroir, qui a la forme parfaite de la place Concorde, mais aussi des bouchons des flacons de parfum !,

, la chaise sur laquelle Coco avait l’habitude de recevoir ses visiteurs… Nous sommes véritablement époustouflés par l’atmosphère qui imprègne encore les lieux et par l’odeur de bois ciré qui s’en dégage.

Nous poursuivons notre incursion dans le salon qui rassemble un nombre d’objets incroyablement hétéroclites. Gabrielle Chanel était, parait-il, superstitieuse. Il y a donc deux boules de cristal sur la table basse qui trône au milieu de la pièce, devant un canapé en velours beige et ses coussins.. Matelassés, qui ont inspiré Coco pour entre autres, le mythique 2.55. On y trouve pèle-mêle un Bouddha, la statue d’un lion -le signe astrologique de la créatrice- et des dizaines d’objets improbables, somptueux, totalement disparates et pourtant tellement harmonieux.

Et cette petite cage, l? , ça ne vous évoque rien ? Mais si, faites un effort ! Si je vous dis Jean-Paul Goude ? Vanessa Paradis ? La réponse ici pour ceux qui n’auraient toujours pas trouvé (pffffff). En vrai, la cage repose sur une deuxième table basse attenante au canapé et mesure quelques centimètres ? peine.

Je lève le nez et me trouve face ? un sublime lustre absolument fabuleux… Pas autant que je l’ai cru ? première vue. Coco a en effet dessiné ce lustre et y a inclus 3 détails que seul un oeil averti est ? même de voir… et que je vais vous aider ? déceler, parce que vous le valez bien (une petite blagounette de bon matin, mmmm !). En partant du haut du lustre, tout en haut ? gauche, un « G », pour Gabrielle bien sûr. Un peu plus bas, le logo de Chanel, puis sur la droite, le « 5 » fétiche de Coco. Vous avez vu tous ces détails ?

La visite se termine par la salle ? manger… belle, l? encore très chargée en paravents, miroirs, statues…

Enfin, nous repassons la porte qui nous ramène ? l’antichambre de cet appartement… Les blogueurs non parisiens se sont tous étonnés de la taille ultra réduite de l’appartement (50m² ?), quand ce fait ne m’a absolument pas frappée !

Cet appartement est une pure merveille. Il dégage véritablement une atmosphère ? nulle autre pareille, incroyablement chargé de l’esprit de Coco, que l’on s’attend ? croiser tout naturellement au détour d’un paravent…!

Si vous avez envie de poursuivre cette visite, vous pouvez cliquer ici pour accéder ? la très belle vidéo de ces lieux. N’hésitez pas : cette vidéo est truffée d’anecdotes pour le moins intéressantes.

La semaine prochaine, si vous le voulez toujours bien : découvrez avec moi la dernière étape de ce périple au pays des merveilles avec la découverte de la joaillerie place Vendôme (non, on ne m’a hélas pas offert une rivière de diamants, j’étais évidemment super déçue, vous pensez bien), et la rencontre avec Jacques Helleu, le Directeur Artistique de Chanel Parfums et Horlogerie-Joaillerie.

Post scriptum : même remarque sur la piètre qualité des photos que pour mon premier billet sur le sujet… Je crois que je vais être OBLIGEE d’investir dans un reflex numérique rien que pour vous ! (comment ça, mon excuse est minable ?!)

Excellente journée ? tous 🙂

Commentaires

ca m’aurait bien plu ? moi aussi, dommage je n’ai pas ete invit?©e!!!

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deedeeparis