Irrévérencieux, hilarants, insolents et parfois même un poil dérangeants : depuis 10 ans, Vincent Sardon fabrique des tampons pas piqués des hannetons !
Un jour de décembre, je suis allée l’interviewer. J’avais pour projet d’ajouter son portrait à la galerie des portraits parisiens… J’ai vite changé d’avis. L’homme est à l’image de ses oeuvres : grognon, un brin agacé que je sois là à m’immiscer dans son atelier, prendre des photos, poser question sur question. Surpris, sûrement, alors que nous échangions sur l’indépendance de la presse et le « journalisme » digital et finalement peut être amusé qu’une « dinde » de blogueuse s’intéresse à son univers a priori aux antipodes du sien.
C’est parce qu’il s’ennuyait dans le dessin de presse et la bande dessinée que Vincent Sardon s’est lancé dans l’humour noir. Sans langue de bois, sans tabou. « Je ne m’interdis rien, mais je ne fais pas de la provoc pour faire de la provoc ». L’homme a le verbe haut et manie un franc parler aussi sûrement qu’il le façonne sur ses tampons. Ses pièces sont uniques, taillées une à une dans l’atelier qui jouxte sa boutique, dans le 20ème.
« J’ouvre le magasin une fois par semaine seulement. Ça permet de regrouper les gens. L’interaction avec les êtres humains est obligatoire » lâche-t-il sans sourciller. « Mais attention, j’essaye de bien les recevoir, de faire en sorte qu’ils repartent contents ». Sardon serait-il finalement un peu humain ?
« Je fabrique des tampons, je les vends et avec les sous je m’achète à boire »
Son inspiration, il la trouve aussi bien dans la culture pop que dans les gravures anciennes. Un grand écart qui nourrit une créativité infinie, des coffrets d’injures troskistes, aux faux papiers administratifs, en passant par des petites gravures d’animaux complètement dingues. Avec, en ligne de mire, un seul but : être indépendant et continuer à s’exprimer sans avoir de compte à rendre à personne.
Plus d’une bonne heure plus tard, je suis repartie avec une petite centaine de clichés, le sourire vissé aux lèvres : Sardon a beau être grognon, complexe, entier, cynique à tendance désabusée, il est aussi drôlement sympathique… Ne lui en déplaise !
Le Tampographe Sardon
Tous les samedis de 11h à 19h, 4 rue du Repos dans le 20ème
j’adore !! vraiment !! ca me fait trop marrer ces trucs ! merci pour la découverte ! (je ris toute seule au boulot 😉 )
Si tu peux, va faire un tour à la galerie-boutique, tu ne seras pas déçue !
« J’m’en tamponne » (je ne l’ai pas trouvé sur le site, idée à saisir 😉
Pas mal !
J’aime ! Chouettes idées de cadeaux ! 🙂
J’ai toujours adoré les tampons depuis toute petite, je n’ai jamais su pourquoi, alors je suis contente de découvrir tout ça, c’est fun!
Céline.
J’adore cet atelier, je trouve ce qu’il fait original, parfois culotté et très beau. Je passais tous les jours devant quand j’habitais dans cette même rue mais je n’ai jamais osé entrer (je n’avais pas compris si c’était ouvert au public ou pas – tu viens de me donner l’explication).
Salut Deedee,
j’étais tombée sur son site en ligne il y a quelques temps, en cherchant une idée de cadeau, et ses tampons d’insectes et de cœurs humains sont juste magnifiques.
Le personnage avait l’air haut en couleur et un peu irritant quand même !
Bises
Une de mes meilleures amies habite juste à côté! A chaque fois que je vais chez elle, j’ai hyper envie d’entrer dans la boutique ! Mais c’est jamais le moment ! Il faut vraiment que j’y entre un jour !
Pour une fois je ne découvre pas quelque chose en lisant l’article 🙂 on est tous fans dans la famille, j’ai le tampon j’en ai rien à foutre sur mon bureau, souvent envie de l’utiliser ahaha
mais c’est top de voir un article sur cet atelier sur ton blog!
bizzz
j’adore ! merci Deedee pour cette découverte. je pense que je vais y puiser des idées cadeaux !
Mais j’adore cette collection incroyable !!!! Merci pour le partage !!!
Merci pour cette belle découverte. Je sens que je vais adorer ce genre d’endroits. Et question plus pratique, il coûte combien en moyenne les tampons ?
J’adore son travail. C’est simple et efficace.
Par contre je me suis toujours demandé qui achetait ces tampons et si ils les utilisaient vraiment ?
Ah j’adore son univers ! Je l’ai découvert à l’école, un de mes profs d’illustration était un de ses collègues de pinceaux et… de bar 😉
Ahhh la bonne trouvaille ! Je vais aller y faire un tour.
Ca me donne envie de retomber en enfance 🙂
C’est génial, tu peux tagger tes potes ou ton épouse hihi
hihi
Y sont pas nombreux les comme lui,en voir un émerger c’est le bonheur