Les yeux jaunes des crocodiles, de Katherine Pancol

Je trainais chez mon petit buraliste, l’âme en peine pour cause de panne de lecture. J’avais bien acheté et tenté de lire quelques jours plus tôt Le Maître et Marguerite de Mikhaïl Boulgakov, mais rien ? faire, les premières pages étaient bien trop longues pour me donner envie de continuer. Et puis.. il y avait ce fameux problème de notes de bas de pages pour lequel je ne me sentais pas de trancher. Une fois n’est pas coutume, j’ai donc remis cette lecture ? plus tard.

J’errais donc comme une âme en peine disais-je, ne sachant pas trop quoi choisir parmi les quelques livres présents au milieu des magazines, quand la couverture des yeux jaunes des crocodiles me fit de l’oeil. Un rapide coup d’oeil au dos du livre et une rapide lecture des toutes premières lignes me décidèrent.

Et je ne le regrette pas ! Car Les yeux jaunes des crocodiles est une très belle lecture de vacances (au détail près que je ne suis pas en vacances.. Ah évidemment, si vous vous la jouez rabat-joie on est pas rendus hein !). C’est léger, sympathiquement croustillant, pétillant, émouvant, délicat et drôle tout ? la fois. Même si parfois, l’intrigue est assez convenue, on y prend très vite goût ! ça n’est pas le roman du siècle, mais c’est plaisant. Et c’est déj? beaucoup.

Ce que dit la 4ème de couv’ : Ce roman se passe ? Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c’est la vie.

Prochaine lecture : Le pingouin, d’Andreï Kourkov. Vous êtes plusieurs ? me l’avoir chaleureusement recommandé dans les commentaires, je saute le pas !