Voilà : or donc, comme vous le savez (j’ai toujours peur de radoter mais il paraît que tout le monde ne voit pas passer l’intégralité des messages et photos publiés ici, sur Instagram et Facebook), j’ai été invitée 3 jours à Marrakech par le Royal Palm, un hôtel du groupe Beachcomber.
L’idée ? Tester l’hôtel (quand je serai grande, je voudrais faire testeuse d’hôtel toute ma vie), mais aussi (re)découvrir la ville le temps d’un long week-end. Trop dure la vie, je sais, je sais…
L’hôtel
A chaque fois que je suis allée à Marrakech, j’ai choisi de poser mes valises dans un riad. J’aime leur authenticité et l’accueil qu’on y reçoit la plupart du temps. En revanche, j’étais heureuse de pouvoir tester un hôtel un peu plus loin de la medina, pour voir et pour une fois : le bruit, les odeurs, la foule me séduisent assez moyennement, que ce soit à Marrakech ou ailleurs.
Le Royal Palm est situé au sud de Marrakech, sur la route d’Amizmiz. Ce que j’ai particulièrement apprécié, donc, mais qui peut s’avérer être un problème pour ceux qui veulent passer du temps dans la médina : il faut compter 15 bonnes minutes de voiture pour rejoindre la place Jemaa el-Fna, pour vous donner une idée.
L’avantage, c’est qu’on au coeur d’un vrai havre de paix… et de verdure. Sur pas moins de 231 ha, des arbres, des fleurs, une végétation luxuriante et en rupture avec l’aridité locale. Je n’ai pas réussi à compter le nombre de jardiniers qui oeuvraient chaque jour pour que cette oasis de verdure conserve son éclat, mais ils étaient nombreux !
Sur place, on coupe avec la frénésie du quotidien et on lève le pied (ou on essaye) : chaque chambre offre au minimum un balcon avec vue sur jardin. On compte pas moins de 4 restaurants. Tous proposent des plats d’exception qui mixent cuisine traditionnelle marocaine et cuisine occidentale.
Trois piscines, un centre de sport où j’ai pu faire du yoga (de compet), un golf 18 trous et… un spa, évidemment, signé Clarins.
Evidemment, les soins sont déments, réalisés selon les protocoles de la marque, avec les produits de la marque et avec l’expertise locale des masseuses, la brutalité en moins : je ne vous ai jamais raconté, je crois, cette fois où je m’étais faite gommer dans le hammam d’un riad et où la charmante dame a fait un aller-retour sur mes seins. Avec son gant de crin, oui. Au-delà de l’aspect assez comique de la chose (la fille qui se baladait en tenant son tee shirt à bout de doigts pour qu’il ne touche pas sa poitrine, c’était moi…#fail), j’avais moyennement kiffé.
Bref : joli hôtel, calme, volupté, bonne bouffe et repos… tout cela ressemble fort à l’idée que je me fais du paradis sur terre…
Autour de l’hôtel
En 3 jours, on n’a pas vraiment le temps de crapahuter outre mesure… Mais c’est bien suffisant pour faire un aller retour dans la médina : vous pouvez par exemple visiter le si joli Jardin de Majorelle, qu’on ne présente plus, et déambuler dans les souks.
Bonne adresse sur place, le café / restaurant le Nomad, très occidental, certes, mais qui offre une vue incroyable sur la ville.
A voir aussi dans la medina, La Medersa Ben Youssef, plus connue sous le nom d’Ecole coranique, bâtie en 1565.
Autre possibilité (et non des moindres !), demander à l’hôtel d’organiser une virée un peu plus au sud vers le Lac Lala Takerkoust et le désert d’Agafay. En 10 minutes de voiture de l’hôtel, on rejoint un loueur de quad… La suite est vraiment démente ! Je suis tombée amoureuse de ce désert, des sentiers plein de poussière, de l’accélération qui envoie du pâté et qui fait patiner le quad dans les montées. L’excursion se solde par un déjeuner dans le désert, sous la tente… Magique.
On fait le bilan ?
Je ne connaissais pas Marrakech sous cet angle… et je dois dire que séjourner au Royal Palm m’a permis d’apprécier la ville autrement.
Bien-sûr, séjourner dans un tel hôtel a un coût, et non des moindres : comptez pas moins de 320 euros la chambre (à partir de, évidemment !). Oui, ça pique, sévère. Mais le prix n’est pas toujours un gage de qualité : en l’occurrence et indéniablement, le Royal Palm est une petite pépite… à conserver pour marquer une pause d’exception, en somme.
Merci aux Beachcomber Hotels, à Gaëlle et à Camille pour cette jolie parenthèse de rentrée !
Super article 🙂 Tes photos des souks me rappellent plein de souvenirs (je suis allée deux fois au Maroc avec mes parents plus jeune). Et l’hôtel a l’air vraiment vraiment cool !
Merci !
Canons tes photos ! Ca avait l’air dément ce petit séjour.
Dément. Je ne veux plus jamais aller ailleurs :p
Mon chéri a besoin de repos … je viens de découvrir ton blog qui est top (désolé du retard :)) c ‘est exactement ce qu il lui faut ! thks!
Ahah, bienvenue ici Amélia ! Et oui, c’est un vrai bon endroit pour marquer une pause, je confirme 🙂
Quel séjour de rêve !!!
C’est canon, évidemment c’est cher et pas destinée pour toutes les bourses, mais c’est comme tout dans la vie.En attendant d’avoir réellement le budget pour ce genre de lieu je rêve avec tes très jolies photos!
Merci Lexou !
Il existe un savoir-faire Beachcomber dont le Royal Palm Marrakech a clairement hérité. Je voyage beaucoup et ai la chance d’être souvent invitée mais Le Royal Palm fait partie des adresses que j’ai fréquenté, ensuite, à titre perso, en famille. C’est la bulle de douceur et de délices à 3h de Paris!
Oui, c’est exactement ça… une bulle de douceur et de délices. Je ne connais pas les autres hôtels Beachcomber, ça donne clairement envie de pousser l’investigation un peu plus loin !
Jolies photos ! Je n’ai jamais mis les pieds à Marrakech, ça donne envie…
Oh ! Marrakech ne représente pas le Maroc… La ville est souvent taxée de « Disneyland ».
Pourtant, j’aime bien y aller, entre autres parce qu’elle offre un dépaysement total à quelques heures à peine de Paris…
Elles sont chouettes, tes photos. Merci de partager ton expérience avec nous.