Chaque année, c’est la même chose : quand je vais dans le sud de la France, le fief de mon mâââri, je suis obligée de me coltiner un sac supplémentaire. A cause des 15 paires de chaussures, des Tee Shirt ? gogo et des petites robes en veux tu en voil? , ou bien encore de toutes les lectures que je souhaite faire (comme s’il n’y avait pas de librairies dans le sud…) ? Même pas. Ou pas que, pourrait-on dire pour être quand même un peu honnête.
Si je suis obligée de me détruire l’épaule, c’est bien ? cause… des crèmes solaires !
Il faut dire que je suis quasi obligée d’en prendre au bas mot 4 tubes différents… Je sais, je sais, ça frise le ridicule, mais laissez moi vous expliquer !
D’abord, j’ai la crème IP 50+, ? appliquer sur le buste les premiers jours et sur le visage tout le temps du séjour. Sur le visage parce que j’ai la fâcheuse tendance de brûler du nez, et laissez moi vous dire que ça n’est pas exactement over glamour de se trimballer avec le bout du nez tout rouge…, et puis aussi parce que je lutte activement contre les rides, tout le monde sachant évidemment que soleil + rides = cata. Je m’en applique donc consciencieusement sur le minois tout au long de la journée. D’ailleurs, même ? Paris, le tube ne quitte pas mon sac ? main.
Je me tartine également copieusement le buste pour cause de lucite estivale dans le cas contraire. Kesako, la lucite ? Tout simplement une allergie au soleil, rien de moins, qui se manifeste par une pluie de petits boutons aussi classes que démangeants… Je ne vous raconte pas la crise. En général, je suis censée être raisonnable et continuer sur l’indice 50+ (important, le petit +, il indique que c’est un peu le max que vous pouvez avoir en matière de protection), mais je finis par craquer assez rapidement…
Vient ensuite une crème IP 30 : comme j’ai quand même envie de bronzer, moi aussi, et que je ne vous apprends rien en vous disant que c’est un chouïa moins facile avec un écran total, je finis par craquer au bout de quelques jours en passant ? un IP 30. Et l? , bien sûr, c’est le drame… La lucite fait son come back, je passe donc les 5 jours suivants 1. ? regretter amèrement d’avoir osé me tartiner avec un indice aussi faible… franchement, ? quoi je pensais ? 2. ? me gratter jusqu’au sang, la lucite, pour les chanceux qui en sont épargnés, non seulement ça fait des petits boutons élégants ? souhait mais surtout, ça graaaaaaaaaaaaaaaaaatte !!! C’est horrible, n’ayons pas peur des mots 3. ? me cacher sous des Tee Shirt dépourvus de tout décolleté, parce que la vue d’un buste rouge et boursouflé, non, ça n’est pas l’idée que je me fais du sexy.
Ensuite, je prends un lait léger IP 25, pour les bras, le bidou et les jambes, du moins les premiers jours. Oui, ça ralentit le bronzage sur les jambes qui ont déj? bien du mal ? se parer d’un micro hâle, mais je peux vous dire, le coup de soleil sur le cuissot, plus jamais. Si vous me suivez, je me tartine donc le visage et le buste avec une crème A (quand je ne fais pas visage, crème A, buste, crème B), puis le bidou, les bras et les jambes d’une crème C. Sauf quand la lucite déborde sur les bras et que je suis obligée de les cacher sous l’indice de killer 50+… Au bout de 4 ? 5 jours, j’estime que ma peau est prête ? encaisser plus d’UV et je passe…
? l’huile, oui carrément !, mais avec une petite protection tout de même, genre 12, et que pour les jambes cette fois-ci. Je passe donc ? une étape de crémage en trois phases : d’abord, le visage et le buste, puis les bras, le bidou et les épaules, et enfin, les jambes. Inutile de vous dire que non seulement, ma valise pèse une tonne mais qu’en plus, j’y passe un certain temps… En même temps, sur la plage, ça occupe. Et puis oh attendez, c’est pas de ma faute hein ! C’est ma dermato qui m’a ? moitié traumatisée, because bronzer sans une bonne protection, c’est du suicide qu’elle a dit.
Bien sûr, il faut ajouter ? ça :
- un lait réparateur après soleil, que je prends en général chez Avène car hypoallergénique (chic, ça m’évite de faire une réaction au parfum contenu dans le produit en plus de l’allergie au soleil…)
- la cultissime Biafine sans laquelle il est im-pen-sable que je quitte le sol parisien
- les inénarrables capsules Oenobiol, que j’ai pris consciensieusement au moins 1 mois avant, et que je continue ? prendre pendant, en complèment d’un médoc pour limiter la lucite (je le fais pour la première fois cette année… Je vous dirais si la lucite m’a épargnée avec ce traitement de choc !)
- le pschitt de brumisateur, indispensable en plein cagnard
- un chapeau de paille parce que c’est élégant et que ça protège bien le buste, justement
- un éventail, celui-l? étant également dans mon sac ? main ? Paris (oui, mon sac ? main est ma seconde maison, je suis une vraie fille…)
- et bien sûr, une huile protectrice pour les cheveux, because soleil + sel ou chlore + vent = cheveux flingués
Ya pas ? dire, bronzer, plus qu’un sport, c’est quasiment une religion !
Post scriptum : oui, sur la photo, ce sont toutes les crèmes solaires que j’ai en stock (et encore, j’ai du en laisser un ou deux tubes dans le sud, au cas où). Surtout depuis que je les garde au bas mot une année sur deux : oui, on peut garder ses crèmes solaires d’une année sur l’autre, voire plus, parole de pharmacien. Quand une crème est périmée, c’est très facile ? voir : l’émulsion se décompose. D’un côté, vous avez la crème, de l’autre, une espèce d’huile. Petite astuce que m’avait livré Esme l’année dernière : pour conserver vos crèmes solaires de manière optimale, vous pouvez les placer dans le bac ? légumes de votre réfrigirateur… Tous ? vos frigos !
Moi, j’ai une peau extr?™mement fragile avec surtout plein de taches de rousseur et de points de beaut?©. (le cauchemar de toute dermato)
Mais j’utilise un cr?®me 25+ et je ne br?ªle pas du tout avec! Seulement pas n’importe quelle cr?®me: Louis Widmer. Ca co?ªte un pont, mais ?ßa prot?®ge beaucoup plus que les autres marques. Je ne sais pas comment cela se fait mais ?ßa fonctionne. Avis aux peaux fragiles. Sinon, j’en met deux fois, une fois le matin puis vers 15h. Et entre midi et 15h, je ne m’expose pas et je porte une casquette. Bon, le look est pas terrible mais au moins, je n’ai pas encore eu de m?©lanome.
Oups je viens seulement de voir ta question Deedee..
Bon et bien vu qu’ici je n’ai pas trop confiance en les pharmaciens, j’ai fait une ptite recherche rapide sur le net.
Et voici ce que j’ai trouv?© :
"Les solaires : conservation environ 16 mois. Conseil : si vous les avez ouverts, ne les utilisez pas plus d’une saison car le sable et la chaleur les auront fortement alt?©r?©s."
qc.answers.yahoo.com/ques…
Excuses-moi de réagir 6 mois après, mieux vaut tard que jamais, mais je suis préparatrice en pharmacie et j’habite sous les tro^piques. J me permets donc de te donner quelques conseils très simples: IP 50 la première semaine, sur tout le corps et le visage, IP 40 la 2e semaine, et IP 30 les derniers jours. Contrairement ? ce qu’on pense, avec les IP50, on bronze mais on ne brûle pas. Comme après soleil, un lait après-solaire Avène ou Anthélios, ou, ce que j’utilise, une huile Nuxe sur tout le corps et le visage (la pailletée pour le soir….
Oublie la Biafine, tu pèles immanquablement au bout de 2 jours.
4 produits en tout, c’est ce que j’amène pour mes vacances dans les îles.
Pourquoi tu ne les achètes pas sur place..??
tu gagnerais de la place dans tes bagages et tu ne paierais pas plus cher…
Tu vas lire ce comm’ en janvier, désolée pour le retard, mais penses-y pour les prochaines.
Un bon conseil est toujours bon ? prendre 😉
Je n’achète pas mes crèmes solaires sur place car je m’en sers aussi ? Paris, et que je garde également mes crèmes d’une année sur l’autre !