Le cas du sac-à-dos

©Photo la jolie Leeloo <3

Tout à commencé à l’aéroport de Bangkok. Avant même de pouvoir dire ouf, je tombais en pâmoison devant un sac à dos complètement incroyable, moi qui me croyais immunisée contre la chose… Bleu, imprimé hawaïen, carré, la bête me conquis en un regard. C’était sans compter sur le jugement sans pitié de ma soeur, qui m’asséna d’abord qu’un sac-à-dos, voilà, quoi. Et qu’en plus, elle me faisait remarquer qu’au cas où je ne l’aurais pas vu, il s’agissait là d’un modèle pour enfant. Comme je pesais le pour et surtout le contre, je finis par me faire rappeler à l’ordre, rapport qu’il ne s’agissait pas non plus de rater notre avion pour Koh Samui pour une sombre histoire de moderie. Et je laissais là mes questions existentielles.

Evidemment, je regrette de ne pas avoir pris ce sac. Amèrement, avec ça. Car, disons-le tout net je veux un sac-à-dos. Mais je vais bien, ne t’en fais pas !

D’abord, le sac-à-dos est pratique. D’accord, je n’en ai plus porté depuis le collège, du temps où Hervé Chapelier trustait le marché et que ma marraine adorée m’en avait offert un vrai (ma mère estimait, à juste titre, qu’on ne se construisait pas une personnalité à coup de marques. Elle préférait nous acheter au mieux, un autre sac choisi avant tout parce qu’il était pratique, au pire, une vilaine copie du marché du coin parce que merde quoi, on n’allait quand même pas claquer une somme indécente juste pour faire comme tout le monde) (faites des gosses, qu’ils disaient). Et non, le sac à dos de baroudeuse de l’extrême, ça ne compte pas, quand bien même j’ai passé une bonne heure au rayon à fond la forme pour choisir l’élu (s’agissait pas non plus d’avoir un modèle qui clignotait dans tous les sens, je veux bien voyager en sac-à-dos, mais j’ai ma dignité, quand même).

Ensuite, le sac-à-dos est pratique. Même – surtout ?- si on le porte sur une épaule, même si on le cale sous ses pieds dans les transports en commun. Il ne laisse rien s’échapper, il contient tout, il a des petites poches, devant, dedans, éventuellement sur les côtés. Et des bretelles rembourrées pour ménager nos frêles épaules. Ah ça, c’est pas Céline et consorts qui nous feraient un modèle de lanière confort, pour sûr !

Et puis, le sac-à-dos à ce goût délicieux de liberté, cette promesse d’aventure, même si elle consiste dans sa version la plus folle à courir après le bus pour ne pas le rater ou à sauter par dessus la barrière du métro. On a les aventures qu’on peut… Mais quand on est bien accompagnée, c’est sûr, la vie ne peut être qu’un peu plus youpi !

Shopping !

Ah ben oui, tiens, tant qu’on y est. Autant saliver un peu ! La bonne nouvelle, c’est que le sac-à-dos se dégotte à tous les prix.

Le fameux sac Lacoste qui a fait battre mon coeur, à Bangkok, et que je regrette encore, rapport qu’évidemment, il m’a l’air introuvable. Ouin. 

Ben oui, parce que là, les palmiers de ce sac à dos signé Herschel, ils sont un peu moins wow (mais je les aime bien quand même).

Sac à dos Jerome Dreyfuss sur Forzieri

 

Sac à dos Cath Kidston, en vente sur Asos

Sac à dos A.P.C. x Eastpack pour un revival de nos années collèges !

Sac à dos Fjallraven, pour les puristes… 

Sac à dos maxi choupi, Asos

Dans quelques mois, vers septembre, on pourra aussi shopper le sac à dos que l’adorable Betty a crée pour Lancaster et dont elle montre quelques photos en avant-première sur son blog :